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FESTIVAL DE BEITEDDINE - Deux concerts, et des fans en délire, le week-end dernier Garou : crooner et bête de scène... (photo)

Il en a fait hurler plus d’une Garou, dans la nuit noire de Beiteddine, lors de ses concerts du week-end. Sous un ciel opaque, sans lune, toutes les étoiles semblaient s’être logées dans les yeux des femmes. Celles-ci, constituant – avec les enfants– la très grande majorité du public des deux soirées, scandaient sans relâche: « Garou, Garou, Garou », enflammées par la performance de scène du chanteur canadien. Lequel, visiblement ravi d’être là, heureux de se produire devant un parterre aussi enthousiaste, n’a pas ménagé ses effets. Chantant, dansant, jouant de sa guitare, se déhanchant, rigolant avec ses musiciens et enfin descendant de scène et traversant les allées des gradins devant des fans au bord de l’hystérie et dont il fallait réfréner les élans, Garou s’est donné à corps perdu l’espace de deux concerts, de deux heures chacun, qui, pour ses inconditionnels, resteront mémorables. Une énergie inaltérable Véritable bête de scène, Garou semble avoir une énergie inaltérable alliée à un sens inné de la communication. Entre deux chansons, il parle du plaisir qu’il a à découvrir ce pays, de ses débuts de musicien à quatre ans lorsque son père lui a offert sa première guitare, de ses influences musicales : Elvis, Joe Cocker ou encore Ray Charles, son « idole », dont il présentera non pas une reprise mais une sorte d’imitation, gestuelle comprise, de Georgia on my mind... Des propos simples et francs, accompagnés d’un sourire radieux ou de mimiques sympathiques, comme lorsqu’il s’adresse aux hommes – minoritaires ces soirs-là à Beiteddine – leur demandant de le soutenir face à cette foule féminine, ou encore lorsque, en introduction d’une « chansonnette » sur les filles, il déclare que les Libanaises sont très belles mais qu’elles ont l’air si compliquées! Entouré de ses – excellents – musiciens et de deux choristes, Garou, chemise noire sur jeans, guitare en bandoulière – qu’il quitte parfois pour s’atteler au clavier –, a une présence sur scène incroyable, accentuée par un superbe jeu de lumière. Tubes personnels et standards Et puis cette voix si particulière qui s’élève, rocailleuse, grave pour interpréter ses tubes à lui, Gitan, Seul, Pour l’amour d’une femme, Reviens, Je n’attendais que vous, Sous le vent (qu’il a chanté avec ses choristes et avec une petite fille du public), qui prend des inflexions de crooner pour entonner les standards du rock, du pop, du blues, de la soul comme You can leave your hat on ou I feel good... Sans oublier ce morceau que ses aficionados attendaient avec ferveur, le fameux Belle, de Notre Dame de Paris, la comédie musicale qui l’a lancé il y a quelques années, et qu’il a chanté en français, anglais et espagnol. Et lorsque après un premier bis, il clôture son spectacle avec Adieu, chanté a cappella, le public reste comme enivré, avant de se retirer heureux, complètement sous le charme de cet artiste à la pêche d’enfer et à la vraie générosité. Zéna ZALZAL
Il en a fait hurler plus d’une Garou, dans la nuit noire de Beiteddine, lors de ses concerts du week-end. Sous un ciel opaque, sans lune, toutes les étoiles semblaient s’être logées dans les yeux des femmes. Celles-ci, constituant – avec les enfants– la très grande majorité du public des deux soirées, scandaient sans relâche: « Garou, Garou, Garou », enflammées par la...