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Actualités - OPINION

Diplomatie - Visite annoncée pour le 25 Allaoui attendu avec curiosité à Beyrouth

C’est le 25 du mois en cours que le chef du gouvernement irakien, maintenant souverain, Iyad Allaoui, doit visiter Beyrouth. Sur invitation, pour la forme, du président du Conseil, Rafic Hariri. Mais, pour le fond, dans le cadre de la tournée régionale qu’il a décidé de faire, en marge de la nouvelle conférence des pays riverains consacrée à l’Irak. Tournée qui doit le mener en Syrie, en Jordanie, au Koweït puis aux Émirats. L’ambassade d’Irak ne livre pas de détails sur les sujets qu’Allaoui compte aborder avec les autorités libanaises. Qui, de leur côté, ne donnent pas encore d’indications précises sur l’agenda des rencontres. On croit seulement savoir qu’il n’est pas exclu que la visite d’Allaoui soit avancée d’un jour. Pour donner un peu d’air à Hariri qui, le 26, doit se rendre au Yémen pour une visite officielle de 48 heures. En tout cas, le traitement du dossier diplomatique est si important pour le nouvel Irak qu’Allaoui, entré en charge le 1er juillet seulement, s’y consacre aussitôt tout entier. Ce qui induit que la pacification effective de son pays, qui reste si secoué par la violence, passe en partie par le concours positif des pays de la région. Du côté libanais, on va certes réaffirmer l’attachement de fond à la pleine souveraineté de l’Irak, à son intégrité territoriale, à son autogestion avec l’aide de l’Onu. Comme à sa démocratie et à son exploitation de ses ressources. Mais l’on compte également soulever le problème qui touche directement notre pays. À savoir les attentats et les multiples rapts de ressortissants libanais, sous prétexte qu’ils travaillent pour des sociétés étrangères, américaines notamment. Les questions relatives aux Irakiens résidant ou de passage au Liban seront également discutées. Ainsi que les moyens à mettre en œuvre pour promouvoir les échanges commerciaux, l’importation de transit via le port de Beyrouth comme jadis, ou encore les investissements mutuels ou réciproques. Si Allaoui a la tête à cela. Car pour le moment, il ne doit sans doute songer qu’à la violence qui continue d’embraser son pays dans toutes ses parties. La sécurité est si fragile, même pour les responsables, que, sur les conseils des professionnels, Allaoui a préféré annuler la visite qu’il devait effectuer à l’Union européenne, à Bruxelles, le 12 de ce mois. On sait en outre que le convoi du ministre irakien des AE a été récemment attaqué, l’un de ses gardes tué, tandis que le gouverneur de Mossoul, après tant d’autres officiels, était assassiné. Khalil FLEYHANE
C’est le 25 du mois en cours que le chef du gouvernement irakien, maintenant souverain, Iyad Allaoui, doit visiter Beyrouth. Sur invitation, pour la forme, du président du Conseil, Rafic Hariri. Mais, pour le fond, dans le cadre de la tournée régionale qu’il a décidé de faire, en marge de la nouvelle conférence des pays riverains consacrée à l’Irak. Tournée qui doit le...