Mikati fustige « les provocateurs »

Le ministre des Travaux publics et du Transport, Négib Mikati, affirme devant ses visiteurs que le climat ambiant délétère entrave « les efforts que nous devons tous produire » dans l’intérêt commun. Il appelle à un traitement rationnel des dossiers comme des échéances. Pour flétrir l’attitude « de défi provocateur qu’adoptent certains, qui nuisent aux objectifs qu’ils pensent servir ». Pour le ministre, la tension appelle à la tension, comme l’abîme appelle à l’abîme (abyssus abyssum invocat). Il souligne qu’en « voulant préparer des rendez-vous importants par des procès politiques, l’on provoque forcément des réactions similaires chez ceux qui ne partagent pas les mêmes options ». Ajoutant qu’en outre, on chatouille les susceptibilités, voire le sens de la dignité du camp du refus. Que l’on pousse de la sorte à se radicaliser. Mikati lance derechef un appel à la responsabilité nationale, la défense des idées devant s’effectuer sur des bases d’intérêt général et non personnel. Il met en garde contre les retombées de l’agitation en termes de perte de confiance, au dehors comme à l’intérieur. Confiance qui reste le principal capital du pays.