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Auto - Le rallye d’Argentine, huitième étape du championnat du monde, démarre aujourd’hui À la poursuite de Sébastien Loeb (photo)

Le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara) aborde confiant mais néanmoins méfiant le rallye d’Argentine, huitième des seize épreuves du championnat du monde, cette fin de semaine dans la région de Villa Carlos Paz. Seul pilote vainqueur cette saison sur toutes les surfaces – neige, terre et asphalte –, nanti d’une avance de neuf points dans la course au titre face à son plus proche rival, le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza), Loeb se dit débarrassé de la pression, tout en ayant conscience que son avance peut être fragile. « Nous sommes dans un bon rythme actuellement mais, justement, il faut rester concentré, éviter les erreurs », remarque Loeb. Tous les pilotes viennent de parcourir près de 1 500 km de reconnaissance en deux jours (mardi et mercredi) pour découvrir le terrain, prendre les dernières notes. « Il y a pas mal de nouvelles spéciales. Mina Clavero à l’envers, trois au sud qui sont toutes nouvelles pour moi et que les autres connaissent pour les avoir faites en 2001. Ce sont trois spéciales très rapides où l’expérience peut jouer énormément », explique Loeb. « C’est très ouvert » Après les terrains cassants de la Méditerranée, de Chypre, Grèce et Turquie, les pilotes retrouvent des routes qu’ils affectionnent tous. De par la beauté des paysages, la diversité des spéciales. « Les paysages de cette région sont absolument fabuleux. Nous allons retrouver Giulio Cesare et el Condor, des spéciales mythiques », jubile Carlos Sainz. « C’est un rallye très spécial, très difficile parce qu’il y a différents types de routes. Je crois que c’est l’une des épreuves les plus exigeantes de la saison. Si je devais citer une spéciale, ce serait el Condor. C’est le plus incroyable paysage dans lequel vous pouvez courir », s’extasie Solberg. L’enthousiasme de chacun laisse augurer d’une terrible bataille. « Tout est très serré, estime Loeb. Si la victoire est envisageable, le problème est que tout semble possible également pour Gronholm, Solberg, Martin. Sans oublier Sainz qui est ici comme chez lui. Au fil des rallyes, l’un ou l’autre domine légèrement. C’est très ouvert. » L’impatience de Gronholm D’autant plus que la concurrence est décidée à ne pas laisser le Français prendre trop ses distances au championnat. Marcus Gronholm (Peugeot 307) en tête qui, après avoir perdu son succès à Chypre sur tapis vert, attend toujours de renouer avec une victoire qui le fuit depuis plus d’un an. C’était justement en Argentine. Vainqueur l’an passé à Villa Carlos Paz, Gronholm l’avait également emporté en 2002. Avant d’être disqualifié pour avoir reçu quelques conseils d’un membre de l’écurie situé dans une « zone interdite ». Le Finlandais manifeste de plus en plus l’impatience de s’imposer, d’offrir à la 307 ses premiers lauriers en Mondial. Depuis le début de la saison, c’est comme si la malchance s’acharnait sur l’équipe Peugeot. Inverser la tendance, tel sera l’objectif de Gronholm et de Harri Rovanpera, lui aussi poursuivi par la malchance ces dernières semaines. Markko Martin (Ford Focus), lui, veut faire oublier deux dernières sorties décevantes au cours desquelles Ford a perdu sa place en tête du championnat des constructeurs. L’Estonien est revanchard. Tandis que Solberg aimerait inscrire l’Argentine à son palmarès. « Je n’ai jamais gagné ici. Je crois que le temps est venu de combler cette lacune », dit le Norvégien. Tous se lancent à la poursuite de Loeb. David Nalbandian copilote de Sainz Le joueur argentin de tennis David Nalbandian a vécu une « super-expérience » en se transformant en copilote de l’Espagnol Carlos Sainz (Citroën Xsara) lors du shake down (derniers essais) du rallye d’Argentine, huitième épreuve du championnat du monde, hier matin à Villa Carlos Paz. Le tennisman était excité comme un gamin au moment de revêtir la combinaison à son nom, de mettre son casque puis de se glisser dans la voiture. Un quart d’heure et deux tours plus tard, Nalbandian se déclarait impressionné à son retour au parc d’assistance. « C’est vraiment super. Ça va vite, très vite », témoignait Nalbandian. Lundi soir, c’est Carlos Sainz qui avait connu un moment fort en affrontant David Nalbandian sur un court de tennis.


Le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara) aborde confiant mais néanmoins méfiant le rallye d’Argentine, huitième des seize épreuves du championnat du monde, cette fin de semaine dans la région de Villa Carlos Paz.
Seul pilote vainqueur cette saison sur toutes les surfaces – neige, terre et asphalte –, nanti d’une avance de neuf points dans la course au titre face...