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Camps de réfugiés - Les Palestiniens du Liban manifestent massivement leur soutien à leur dirigeant historique Arafat « ne mourra pas avant d’entrer à Jérusalem »(photo)

Des dizaines de milliers de Palestiniens, venus de tous les camps de réfugiés du Liban, se sont rassemblés hier à Bourj Chémali, près de Tyr, pour réitérer leur appui au président palestinien Yasser Arafat, menacé de mort par Israël. « Abou Ammar (M. Arafat) n’a pas peur des assassinats. Qu’il fait bon mourir sur le sol de sa patrie », scandait la foule qui noircissait les ruelles du petit camp de Bourj Chémali. Venus à bord de bus des 11 autres camps disséminés au Liban, à l’appel de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), des femmes et des hommes de tous âges brandissaient des portraits du leader palestinien en chantant : « Nous regagnerons notre patrie quoi qu’il nous en coûte ». « Le droit au retour va se réaliser et c’est (le président américain George) Bush et (le Premier ministre israélien Ariel) Sharon qui vont tomber », a assuré par téléphone, depuis Ramallah, Hani el-Hassan, membre du comité exécutif de l’OLP, dans une harangue diffusée par haut-parleur. Reconnu par l’Onu et évoqué dans les plans de paix pour le Proche Orient, le droit au retour (en Israël) des Palestiniens, chassés de leurs foyers lors de l’édification de l’État d’Israël en 1948 en Palestine, a été rejeté le 14 avril par le président américain George W. Bush qui recevait le Premier ministre israélien Ariel Sharon. M. Bush a avalisé le point de vue israélien selon lequel ce droit de retour ne pourrait être appliqué que dans le seul futur État palestinien (issu des territoires occupés en 1967). « C’est l’homme attaché à sa terre et les martyrs qui décident de l’avenir », a ajouté Hani el-Hassan. Il a rappelé que le président de l’Autorité palestinienne, confiné dans son quartier général à Ramallah assiégé par Israël depuis décembre 2001, a échappé à dix-huit tentatives d’assassinat. « Il est écrit qu’il ne mourra pas avant d’entrer à Jérusalem en tenant par la main les réfugiés palestiniens du Liban et de partout ailleurs », a-t-il lancé. Plus au nord, dans le camp de Aïn el-Héloué, dans la banlieue de Saida, des responsables du mouvement islamiste radical Hamas et de la Saïka, une formation d’obédience syrienne, ont participé à une marche d’un millier de personnes, organisée par le Fateh de M. Arafat, pour protester contre les menaces visant le leader palestinien. « Arafat est le maître d’œuvre de notre passé, le protecteur de notre présent et le gardien de notre avenir », scandaient les manifestants.
Des dizaines de milliers de Palestiniens, venus de tous les camps de réfugiés du Liban, se sont rassemblés hier à Bourj Chémali, près de Tyr, pour réitérer leur appui au président palestinien Yasser Arafat, menacé de mort par Israël.
« Abou Ammar (M. Arafat) n’a pas peur des assassinats. Qu’il fait bon mourir sur le sol de sa patrie », scandait la foule qui...