Partis Dîner annuel du BN au Biel

Le Amid du Bloc national, Carlos Eddé, a estimé que le changement souhaité dans ce pays doit d’abord « se faire dans les esprits et dans les concepts » et à force de « bonne volonté authentique ». M. Eddé s’exprimait lors du dîner annuel du BN, qui a eu lieu vendredi soir au Biel, en présence de nombreux invités, parmi lesquels les ministres Michel Moussa et Abdallah Farhat et les députés Antoine Ghanem, Fouad es-Saad, Salah Honein, Henri Hélou, Sayed Akl et Ghassan Achkar. Étaient également présents Michel Eddé, ancien ministre et actuel président de la Ligue maronite, Mahmoud Ammar, ex-député, Dory Chamoun et Gebrane Araiji, respectivement présidents du Parti national libéral et du Parti syrien national social, Dored Yaghi, vice-président du Parti socialiste progressiste, Kamal Chatila, président du Congrès populaire, et diverses autres personnalités. Dans son allocution, Carlos Eddé a souligné par ailleurs que son parti comptait beaucoup sur ce dîner pour son financement. Le BN « ne peut compter que sur les capacités propres de ses amis et partisans », a-t-il expliqué. Selon lui, « il y a au Liban deux façons d’agir pour les partis politiques : soit par le soutien financier, ce qui est le cas du Bloc national, soit par la corruption et les services rendus au détriment des intérêts de l’État ». Il y a, d’une part, ceux qui « sont convaincus d’œuvrer pour une cause », et de l’autre, « ceux qui veulent parvenir à leurs objectifs même s’il leur faut pour cela piétiner les autres », a-t-il dit.