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Social La CGTL opte pour la réorganisation interne

Pas d’avancée notable hier sur le plan social. Si la CGTL a décidé hier de procéder à une réorganisation complète de sa structure pour plus d’efficacité en tant que mouvement de contestation syndicale, les propriétaires des hôpitaux privés ont indiqué que le dialogue avec le gouvernement n’avait toujours pas porté ses fruits. Quant à l’Ordre des médecins, il a été reçu hier par le Premier ministre Rafic Hariri. Réuni hier, le comité exécutif de la CGTL a décidé d’entamer un cycle de discussions sur un projet de réorganisation radicale des structures syndicales. Une commission a été créée pour élaborer un projet et dégager des recommandations en faveur d’une nouvelle structure syndicale, qui verra le jour par le biais d’une loi et qui donnera naissance à un mouvement de revendications syndical. Un mouvement « qui ne sera pas dispersé et diffus, et qui vise à rester aussi loin que possible de l’enchevêtrement entre les divers secteurs économiques », selon un communiqué de la CGTL. La commission en question sera présidée par Ghassan Ghosn. Le comité exécutif a décidé d’organiser un congrès syndical le 22 août prochain pour mettre au point un plan d’action à l’échelle nationale globale, plan qui entrera en effet à partir de la mi-septembre, au cas où les négociations en cours avec l’État n’aboutissaient pas à des résultats concrets. Aussi a-t-il plaidé en faveur d’une matérialisation des résultats de ces négociations en cours dans le cadre de lois. La CGTL a enfin assuré qu’elle participera à la journée du boycottage du téléphone cellulaire. De son côté, une délégation de l’Ordre des médecins présidée par Mario Aoun a été reçue hier par le Premier ministre Rafic Hariri. À l’issue de la rencontre, M. Aoun a précisé que l’entretien avait porté sur les « nombreuses » difficultés rencontrées par le corps médical. « Nous avons évoqué les solutions que le gouvernement pourrait entreprendre, notamment au niveau des taxes et poursuites contre les médecins », a indiqué le président de l’Ordre des médecins, ajoutant que la retraite et les soins médicaux des médecins avaient été également au cœur de l’entretien avec le Premier ministre. Lequel s’est engagé à discuter de ces problèmes en Conseil des ministres. Pour sa part, le président du syndicat des propriétaires d’hôpitaux privés, Sleiman Haroun, a estimé hier que le dialogue en cours avec le Premier ministre, Rafic Hariri, n’avait pas permis d’avancer au niveau du dossier des revendications. Les propriétaires des hôpitaux réclament le paiement des arriérés que les tiers payant publics, CNSS en tête, doivent à ces derniers, soit 500 milliards de livres. « Rien n’a été réglé, et nous avons affirmé haut et fort que cette situation ne peut pas durer. Les hôpitaux ne sont plus capables d’offrir des services sans que les arriérés ne soient payés », a-t-il indiqué dans le cadre d’un entretien accordé à Radio Liban.
Pas d’avancée notable hier sur le plan social. Si la CGTL a décidé hier de procéder à une réorganisation complète de sa structure pour plus d’efficacité en tant que mouvement de contestation syndicale, les propriétaires des hôpitaux privés ont indiqué que le dialogue avec le gouvernement n’avait toujours pas porté ses fruits. Quant à l’Ordre des médecins, il a...