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Actualités - CHRONOLOGIE

Universités - Remise de diplômes au campus des sciences et technologies de l’USJ Cardahi : Le Liban sortira de sa crise sociale à la faveur d’un développement des secteurs productifs (photo)

«Le Liban sortira de sa crise économique et sociale lorsque, avec la croissance, ses secteurs productifs augmenteront de volume, créeront de nouveaux emplois et engendreront de nouveaux investissements. La gestion de la crise ne peut plus être limitée à une gestion financière ou plutôt à une gestion de la trésorerie destinées à payer les dettes. » C’est en ces termes que le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, s’est adressé samedi soir aux 288 jeunes diplômés de l’École supérieure d’ingénieurs de Beyrouth,de l’Institut national de la communication et de l’information, de l’École supérieure d’ingénieurs agronomes méditerranéens, de l’Institut de gestion des entreprises et de la faculté des sciences, au cours de la cérémonie de remise de diplômes, au campus des sciences et technologies de l’USJ. Le ministre a insisté sur le fait qu’une gestion de la crise nécessite que le budget de l’État reflète une politique de développement des secteurs productifs. Il a encouragé les jeunes à prendre des initiatives professionnelles afin de développer leurs idées. S’adressant aux jeunes diplômés, le recteur de l’USJ, le père René Chamussy, a souligné que ce ne sont pas les titres qui leur sont décernés qui importent. « Ce qu’il nous faut retenir, c’est la possibilité qui vous est offerte d’une insertion dans un monde en devenir et, plus particulièrement en ce qui vous concerne, c’est la responsabilité qui soudain vous incombe de participer à la construction de ce monde et à la mise en relation de tous ses éléments », a-t-il déclaré. Il a en outre encouragé les jeunes à s’investir dans le développement de leur pays. « Il me sembe évident, a-t-il dit, qu’une université comme la nôtre ne peut que mettre ceux qui l’ont suivie au diapason des étudiants d’autres pays du monde. Le désir de voir de plus près ce qui se passe ailleurs, conforté par le désolant spectacle qu’offre le Liban dans les champs du développement économique, politique et culturel, pourrait à juste titre vous donner à penser qu’il serait bon de trouver ailleurs quelque insertion plus gratifiante. La décision de quitter ainsi le pays ne devrait cependant pas être prise à la légère. Si l’USJ s’investit tant dans la formation de ses étudiants, c’est évidemment pour que ces derniers, une fois diplômés, puissent apporter au Liban ce qui devrait être essentiel. » Le père Chamussy a poursuivi : « Pour nous, il nous paraît évident qu’un diplômé de l’USJ l’a été pour que son pays parvienne à se développer et à donner enfin le meilleur de lui-même. »
«Le Liban sortira de sa crise économique et sociale lorsque, avec la croissance, ses secteurs productifs augmenteront de volume, créeront de nouveaux emplois et engendreront de nouveaux investissements. La gestion de la crise ne peut plus être limitée à une gestion financière ou plutôt à une gestion de la trésorerie destinées à payer les dettes. »
C’est en ces termes...