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Actualités

Echos de Paris

Denis Bauchard, ministre plénipotentiaire et ancien ambassadeur de France au Canada – qui présidait depuis juillet 2002 l’Institut du monde arabe –, vient d’annoncer sa démission, ayant été appelé à de nouvelles fonctions. Dans son point de presse de jeudi dernier, le porte-parole du Quai d’Orsay a rendu hommage à M. Bauchard pour « la manière dont il a dirigé l’Ima au cours de ces deux dernières années », ajoutant qu’il avait « conduit un travail remarquable de restructuration et de redressement financier après des années difficiles ». Jehane Noujaim, Lamia Joreige, Myrna Maakaroun et Mona Hatoum font partie de l’équipe de la première édition d’un magazine trimestriel qui vient de paraître à Dubaï. Bidoun – tel est le titre de cette publication de langue anglaise – se fixe comme objectif de traiter les « divers aspects de la culture moyen-orientale avec une attention spéciale à l’art découvert hors des galeries». Le « patron » du magazine est Ali Jaafar, qui ambitionne d’avoir des collaborateurs aux quatre coins du monde. À en juger par les noms de ses journalistes, il s’agit d’une sorte de « Grand Moyen-Orient » médiatique, visiblement plus facile à réaliser que le grand ensemble prôné par George Bush. Simone, Ellie et Georges Amatoury ont reçu un accueil, en tant que partenaires libanais du groupe Ardeco, au cours du lancement à Paris d’une réédition de la fameuse chaise « Violon » réalisée par le sculpteur Arman. La cérémonie a eu lieu dans la salle d’exposition d’Hugues Chevalier, au 134 du boulevard Haussman, en présence de l’artiste et du PDG de la société Hugues Chevalier, M. Alain Caradouc. L’évènement a été relaté par Le Figaro, dont la spécialiste en décoration, Catherine Saint-Jean, a qualifié cette reproduction en bois massif de la véritable chaise violon d’histoire « pas simple ». La chaise d’origine, en bronze, est impossible à bouger, écrit également la journaliste de l’article, car elle pèse une vingtaine de kilos. La réplique, elle, est plus volumineuse, mais plus légère. « Des objects très artistiques dont on ne peut se servir, ça n’a pas de sens », confie l’artiste à l’envoyée du Figaro. Jad et Julian Azkoul ont rendu, à la guitare et au violon, un émouvant hommage à la mémoire de Camille Berbéri lors d’un concert organisé par les Affaires culturelles de la ville et la bibliothèque municipale de Carcassone, ville choisie par notre compatriote comme lieu de résidence depuis son départ du Liban. Sur l’événement, Jacques Cazaban a écrit dans le Midi Libre : « Ce concert est donné en hommage à Camille Berbéri, sans doute le plus carcassonais des Libanais. Il vivait parmi nous depuis près de vingt ans, après avoir couru le monde comme un marchand à l’époque vénitienne. » Jad Azkoul est un concertiste d’origine libanaise de renommée internationale. Né à New York, il commence à apprendre la guitare classique à 13 ans. Il est actuellement professeur au conservatoire de Genève. Julian, son fils, a fait mieux que lui puisqu’il a appris le violon à l’âge de six ans. Il vient d’enregistrer un nouveau CD du compositeur Washington Espinola. Nayla Eid et ses lundis branchés au Six Seven du 65, rue Pierre Charron, connaissent de plus en plus de succès malgré l’été et les vacances. Ce haut lieu du Hip Hop et du bar à chicha (narguilé) – où les filles seules sont admises avant une heure du matin – mérite le détour. Pour ses soirées à thèmes continuellement renouvelés (DJ’s célèbres et défilés de mode de jeunes créateurs, etc.) et ses petits déjeuners aux « manakiche », servis au lever du jour. De plus, les revenus de certaines soirées sont reversés à l’association caritative Helping Hand. Ludovic Carpentier célèbre en ce mois de juillet le 75e anniversaire de l’hôtel qu’il dirige : le Napoléon situé au 40 de l’avenue de Friedland. Un Libanais célèbre, le regretté Prosper Gay-Para, résidait en permanence dans cet hôtel aux côtés d’habitués comme Orson Welles, Jean-Paul Guerlain, Jean-Paul Belmondo, Ornella Mutti, Charles Pasqua et d’autres noms connus. Ce palace de charme – dont certaines chambres et suites donnent sur l’Arc de Triomphe – appartient depuis son inauguration en 1929 à la famille Kilaguine qui en est toujours propriétaire. La construction remonte à 1923, année où le groupe hôtelier Martinez avait fait bâtir, par l’architecte Henri Porteau, une somptueuse résidence de luxe sur les fondations de l’ancien hôtel particulier du comte de Tolstoï. Marco Muller, directeur du Festival du cinéma de Venise, a confirmé sa présence au Mideast Film Festival de Beyrouth en octobre prochain. Avec Geoff Gilmore, directeur du célèbre « Sundance Film Festival », Dina Merrill de RKO Pictures, qui organise et sponsorise chaque année à Cannes le prix international Hartley Merrill, Luis Gasca, ancien directeur du Festival de San Sebastian et propriétaire du Musée du cinéma de Barcelone. Côté vedettes féminines, le nom de l’Égyptienne Leila Eloui vient de s’ajouter à ceux d’Emmanuelle Béart, Carole Bouquet, Fanny Ardan et Yousra. Frédéric Mitterrand et Amal Smaoui feront découvrir, aux téléspectateurs de TV5, Damas, Alep et mille trésors de la Syrie à travers une série de documentaires, reportages et entretiens les 11 et 12 septembre 2004. Dans le cadre de ce regard sur la Syrie, la chaîne francophone diffusera des films et documentaires dont La nuit de Mohammed Malas, La vie quotidienne dans un village syrien de Omar Amiralay, Retour à Alep de Marie Seurat et Syrie de Michaël Gaumnitz. É. M.
Denis Bauchard, ministre plénipotentiaire et ancien ambassadeur de France au Canada – qui présidait depuis juillet 2002 l’Institut du monde arabe –, vient d’annoncer sa démission, ayant été appelé à de nouvelles fonctions.
Dans son point de presse de jeudi dernier, le porte-parole du Quai d’Orsay a rendu hommage à M. Bauchard pour « la manière dont il a dirigé...