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FESTIVAL DE BEITEDDINE - « Nomade » du cirque Éloize, en représentation jusqu’au 10 juillet Incursion enchantée au pays des gens du voyage (photo)

Un métissage de numéros de cirque traditionnel et de danses, de chants, de musique marque le spectacle «Nomade ; la nuit, le ciel est infini» que présente, jusqu’au 10 juillet, la troupe canadienne Éloize dans le cadre du Festival de Beiteddine. Un spectacle artistique. Une fête onirique et extravagante, qui célèbre tous les soirs des noces tziganes au clair de la lune. Une lune pleine, accrochée en fond de scène, qui passe du blanc laiteux au rouge et au vert, au fil des performances délirantes de ces artistes qui jonglent, dansent, jouent de la trompette, de la guitare ou de l’accordéon, chantent, se balancent dans les airs tout en conversant – en arabe même – avec le public... Un étonnant spectacle d’équilibristes, d’acrobates, de contorsionnistes, de clowns, de musiciens, de pitres, qui ont choisi comme aire de jeu la scène et non la piste. Et pas le moindre signe d’une quelconque ménagerie. Exit les dresseurs et autres dompteurs, place à un orchestre et à une chorale aux rythmes et sonorités tziganes. Le cirque Éloize a une vision particulière, poétique, un peu surréaliste, de l’univers clownesque. Tours de force, poésie et fantaisie sont les maîtres mots de ce cirque « à dimension humaine » qui, avec sa vingtaine d’artistes, privilégie la proximité avec le public et s’inscrit à contre-courant des grands chapiteaux internationaux aux machineries et effets hollywoodiens. La mise en scène exubérante et tonique – malgré quelques numéros qui traînent en longueur –, signée Daniel Finzi Pasca, introduit les clowneries et les performances acrobatiques dans une histoire de clans nomades. Lesquels vont se rencontrer, s’affronter, se réconcilier et finir par s’unir dans la joie et l’allégresse. Une trame qui entraîne donc le spectateur dans une incursion au pays des gens du voyage, que sont d’ailleurs les artistes de cirque. Et à la faveur de laquelle s’organisent les exhibitions aux prouesses techniques de haut vol. Dans la première partie, on retient surtout un numéro roulant d’homme de Vitruve en duo avec une équilibriste d’une flamboyante sensualité, ainsi qu’une danse acrobatique magistrale. Il y a aussi de jolis numéros de lévitation, de jongleurs à quilles, de pitres musiciens... En deuxième partie, s’ensuivent, sur un tempo enlevé, un sympathique numéro de trapéziste qui, tel un oiseau gazouillant du haut de son perchoir culbutant dans les airs, communique en libanais avec le public, et d’époustouflantes figures de bascule, ou encore une assez impressionnante barre russe. Le tout s’achève par des chants, de la danse et des prouesses acrobatiques autour d’un banquet de noces, dans une ambiance festive et burlesque à souhait. Bref un spectacle qui fera la joie des petits et grands enfants. Zéna ZALZAL

Un métissage de numéros de cirque traditionnel et de danses, de chants, de musique marque le spectacle «Nomade ; la nuit, le ciel est infini» que présente, jusqu’au 10 juillet, la troupe canadienne Éloize dans le cadre du Festival de Beiteddine. Un spectacle artistique. Une fête onirique et extravagante, qui célèbre tous les soirs des noces tziganes au clair de la...