Médicaments frelatés fermeture d’une pharmacie à Ras el-Nabeh

La guerre contre les pharmacies qui vendent des médicaments frelatés a commencé. Une officine a été fermée hier à Ras el-Nabeh, à la suite d’une perquisition effectuée par une unité conjointe de la Brigade criminelle centrale et de l’Inspection pharmaceutique. Cette initiative a été prise après que le procureur général près la Cour de cassation de Beyrouth, Adnane Addoum, eut réclamé, à la demande du ministère de la Santé, l’ouverture d’une enquête dans cette affaire. Le ministre de la Santé, Sleimane Frangié, avait en effet adressé au parquet une lettre dans laquelle il lui demande de prendre les mesures qui s’imposent pour combattre l’introduction et la distribution de médicaments frelatés au Liban. Il y précise que le département de l’Inspection pharmaceutique, relevant du ministère, est mis à la disposition du parquet. M. Addoum a transféré la lettre à la Brigade criminelle centrale, lui demandant de mener une enquête et de lui communiquer le résultat. Mais si le magistrat a réagi promptement à la requête du ministère, il n’en demeure pas moins qu’il a souligné que la justice ne peut pas remplacer les organismes de contrôle « qui doivent accomplir leur devoir ».