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Dérivés pétroliers - Les deux anciens conseillers à l’Énergie rejettent les accusations portées contre eux Mandats d’arrêt contre Majed Constantine et Rudy Baroudi pour dilapidation de fonds publics

Le premier juge d’instruction du Mont-Liban, Joseph Azzi, a émis hier deux mandats d’arrêt à l’encontre des anciens conseillers du ministre de l’Énergie, Majed Constantine et Rudy Baroudi, contre qui l’avocat général financier, Khalil Rahhal, avait engagé des poursuites judiciaires, jeudi. MM. Constantine et Baroudi sont soupçonnés d’usurpation de titre de fonctionnaire et de dilapidation de fonds publics. Ils ont été maintenus en détention à la prison de Baabda. Les mandats d’arrêt ont été émis au terme de l’interrogatoire des deux conseillers, en présence de leurs avocats, Camille Farhat pour M. Constantine et Moussa Kallas pour M. Baroudi. Les avocats ont sollicité un délai pour pouvoir présenter au magistrat des documents prouvant, selon eux, l’innocence de leurs clients. Selon des sources judiciaires, les questions du juge d’instruction durant l’interrogatoire étaient axées sur la nature du travail de MM. Baroudi et Constantine au sein du ministère. Après avoir rappelé qu’il est au ministère de l’Énergie depuis que ce département avait été confié à Élie Hobeika, M. Baroudi a expliqué qu’il s’occupait, à la demande des ministres avec qui il a travaillé, du suivi de la conclusion des contrats pour l’achat de carburants et que ses actes étaient parfaitement légaux. Il a aussi indiqué qu’il effectue sa mission en fonction d’un contrat de travail conclu dans les règles avec le ministère, avant d’expliquer la nature des activités des commissions. S’il a parlé des commissions, c’est parce qu’il serait soupçonné avec M. Constantine d’avoir prélevé une partie des salaires des fonctionnaires au sein de ces organismes, selon les mêmes sources. MM. Baroudi et Constantine ont catégoriquement rejeté les accusations portées contre eux. Selon des sources proches d’eux, ils seraient victimes des tiraillements politiques dans le pays et c’est ce que leurs avocats vont tenter de démontrer à travers les documents qu’ils comptent présenter au magistrat. M. Constantine a expliqué à son tour qu’il n’a aucun titre au sein du ministère, à part celui de conseiller, rejetant ainsi l’accusation d’usurpation de titre de fonctionnaire. Il a expliqué au juge que son rôle se limitait à assister le ministre dans l’examen de dossiers et qu’il n’avait pas un salaire de fonctionnaire, mais un traitement de contractuel. MM. Baroudi et Constantine à qui la justice reproche de ne pas avoir fait de déclaration de patrimoine, conformément à la loi sur l’enrichissement illicite, ont en outre précisé qu’en leur qualité de conseillers, ils ne sont pas censés entreprendre cette démarche, qui ne s’applique qu’aux cadres de l’État. Sur un autre plan, le parquet a nommé un médecin, le Dr Béchara Asmar, pour suivre M. Baroudi qui souffre d’un problème d’hypertension et de cholestérol. Le Dr Asmar doit établir un rapport sur l’état de santé de son patient.
Le premier juge d’instruction du Mont-Liban, Joseph Azzi, a émis hier deux mandats d’arrêt à l’encontre des anciens conseillers du ministre de l’Énergie, Majed Constantine et Rudy Baroudi, contre qui l’avocat général financier, Khalil Rahhal, avait engagé des poursuites judiciaires, jeudi. MM. Constantine et Baroudi sont soupçonnés d’usurpation de titre de...