Un milliard de dollars pour les télécommunications en Irak L’Irak a besoin d’un milliard de dollars pour augmenter la capacité de son réseau téléphonique afin qu’il couvre 15 % des besoins du pays d’ici à trois ans, a affirmé hier le ministre irakien des Télécommunications Mohammed el-Hakim. «C’est le coût nécessaire pour que le réseau fixe couvre d’ici à trois ans 15 % des besoins de l’Irak, contre 4 % actuellement, qui sont d’un milliard de dollars », a déclaré M. Hakim, qui présidait une réunion des ministres arabes des Télécommunications au siège de la Ligue arabe au Caire. Cette somme «s’ajoute à 500 millions dollars pour couvrir les frais des autres services de communication », a-t-il ajouté. Le réseau de télécommunications irakien couvrait 6 % des besoins du pays. Ce chiffre est tombé à 4 % après la destruction d’une large partie de ce réseau lors de la guerre contre l’Irak. Irak : prochaine conférence de donateurs au Japon Le Japon va accueillir la quatrième conférence de donateurs pour l’Irak en octobre prochain, a-t-on appris hier de source officielle à Tokyo. La décision a été entérinée lors d’un entretien entre le vice-ministre japonais des Affaires étrangères, Yukio Takeuchi, et le secrétaire d’État adjoint américain Richard Armitage, lundi à Washington. La conférence de Tokyo succédera à trois autres réunions de donateurs pour la reconstruction de l’Irak : à Madrid en octobre 2003, puis à Abou Dahbi en février et à Doha en mai dernier. Abdallah II à Londres Le roi Abdallah II de Jordanie a quitté Amman hier pour une visite de trois jours en Grande-Bretagne où il évoquera les possibilités d’investissement dans son pays. Durant son séjour, le roi rencontrera également des membres de l’Association arabo-britannique et les informera des derniers développements au Proche-Orient. La Jordanie veut attirer 12 millions de visiteurs d’ici à 2010 La Jordanie compte attirer 12 millions de visiteurs d’ici à 2010 dans le cadre d’un plan national pour développer le tourisme et a appelé le secteur privé à se joindre à ses efforts. Selon la Stratégie nationale de tourisme, l’augmentation du nombre de touristes permettra de générer 6,5 milliards de dollars en six ans et la création de 51 000 nouveaux emplois, a déclaré la ministre du Tourisme Alia Bouran. Près de deux millions de touristes sont attendus en Jordanie en 2004, par rapport à 1,6 million l’an dernier. Le tourisme est la deuxième source de devises en Jordanie, après les transferts de Jordaniens travaillant à l’étranger. En 2003, le tourisme a rapporté 800 millions de dollars au budget. Budget déficitaire pour l’État koweïtien Le Parlement koweïtien a adopté hier un budget de l’État pour l’exercice fiscal 2004/2005 prévoyant un déficit de 10,1 millards de dollars. Les dépenses sont estimées à 21,35 milliards de dollars et les revenus à 11,25 milliards de dollars pour l’exercice fiscal qui court du 1er avril 2004 au 31 mars 2005. En vertu de la loi en vigueur, 10 % des revenus annuels, vont alimenter le Fonds des générations futures, géré par l’Autorité d’investissement du Koweït. Les recettes pétrolières sont estimées à 9,3 milliards de dollars, soit 82 % de l’ensemble des revenus de l’émirat. Ryad exclut une réduction de la production de l’Opep L’Arabie saoudite a exclu hier une réduction de la production du cartel malgré le récent fléchissement des cours du brut sur le marché, à la veille d’un relèvement de 2 millions de barils/jour (mbj) de l’offre du cartel. « Les cours actuels du brut sont fixés par le marché, et non par l’Opep. Les prix sont équitables et il n’y a pas de raison à prendre une mesure de réduire ou d’augmenter la producion », a déclaré le ministre saoudien de l’Énergie, Ali al-Nouaïmi. « Il faut assurer une stabilité des prix pour stabiliser l’économie mondiale », a-t-il ajouté à l’ouverture d’une réunion du conseil exécutif du Forum international de l’énergie, basé à Ryad. Turquie : croissance de 12,4 % au 1er trimestre L’économie turque a enregistré une croissance de 12,4 % pour le premier trimestre de 2004 par rapport à l’année précédente, ce qui est «en dessus des prévisions », a annoncé hier l’Institut national des statistiques. Le produit national brut pour cette même période a de son côté enregistré une hausse de 10,1 %. Le gouvernement turc avait réussi à atteindre en 2003 une croissance de 5,9 %, au-delà des prévisions de 5 %.