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Bremer reconnaît être délivré d’un lourd fardeau après son départ

L’ancien administrateur américain en Irak, Paul Bremer, a reconnu hier être délivré d’« un lourd fardeau » après son départ de Bagdad, mais a souligné que son principal regret était de ne pas avoir réussi à mieux assurer la sécurité dans le pays. En revanche, sa plus grande joie a été « la signature en mars de la Constitution provisoire », avec l’engagement de défendre les droits des individus et la liberté de chacun, a-t-il dit depuis la pelouse de la Maison-Blanche, deux jours après avoir quitté l’Irak à la suite du transfert des pouvoirs aux Irakiens. Concernant Saddam Hussein, M. Bremer a estimé que sa remise mercredi sous le contrôle des Irakiens représentait « un grand jour » pour ces derniers. « Il aura droit à la justice que lui-même (Saddam) a refusé à son propre peuple », a-t-il ajouté, soulignant être totalement confiant dans la capacité des Irakiens à le juger. À propos de la passation des pouvoirs qui s’est déroulée en catimini lundi, deux jours avant le calendrier prévu, M. Bremer a souligné qu’il n’avait jamais été question d’une cérémonie en grande pompe.
L’ancien administrateur américain en Irak, Paul Bremer, a reconnu hier être délivré d’« un lourd fardeau » après son départ de Bagdad, mais a souligné que son principal regret était de ne pas avoir réussi à mieux assurer la sécurité dans le pays.
En revanche, sa plus grande joie a été « la signature en mars de la Constitution provisoire », avec l’engagement de...