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Courrier Film d’hier

Brief Encounter, de David Lean (1945) Laura Jesson et le docteur Alec Harvey sont des gens ordinaires tels qu’on pourrait rencontrer dans n’importe quelle grande ville. Laura (Celia Johnson) est l’incarnation de la femme ordinaire. Alec (Trevor Howard) n’est ni jeune premier ni séducteur. Pourtant, ils se sont connus sur un quai de gare. Une tendre liaison va les unir, secrète, chacun étant marié de son côté, et platonique, comme l’exigeait la morale de l’époque. Le film commence de façon très nostalgique, par un sifflement de train qui nous met immédiatement dans l’ambiance de départ et d’arrivée. D’ailleurs, je trouve que rien n’est plus triste que les climats de gares! D’autre part, les plans et prises de vues sont caractéristiques de Lean qui, dans tous ses films, essaie de mettre des scènes oniriques pleines de poésie et de romance. Le cinéaste utilise aussi des flash-backs innovateurs pour contraster présent avec passé. Lean mise beaucoup plus sur la richesse des sentiments que sur les rapports physiques. Il suffit d’un regard, d’un simple effleurement de mains, de quelques mots échangés pour former tout un tourbillonnement d’actions. Malgré un grand prix du jury au Festival de Cannes 1946, il est à craindre que le public d’aujourd’hui, saturé d’images pornographiques, comprenne mal ces amoureux d’autrefois. Élias Aboucharaf
Brief Encounter, de David Lean (1945)
Laura Jesson et le docteur Alec Harvey sont des gens ordinaires tels qu’on pourrait rencontrer dans n’importe quelle grande ville. Laura (Celia Johnson) est l’incarnation de la femme ordinaire. Alec (Trevor Howard) n’est ni jeune premier ni séducteur. Pourtant, ils se sont connus sur un quai de gare. Une tendre liaison va les unir,...