Social - Les chauffeurs de taxi-service persistent dans leurs menaces La CGTL pourrait suspendre aujourd’hui son appel à la grève

Aura-t-elle lieu ? Sera-t-elle suspendue ? Tous les regards seront braqués aujourd’hui sur le conseil exécutif de la CGTL, qui se réunira dans la journée pour évaluer les résultats des contacts engagés par ses représentants avec les organismes économiques et le gouvernement, et pour décider si oui ou non l’appel à la grève pour demain mardi et après-demain mercredi sera maintenu. Et aux dernières nouvelles, qui semblent bonnes, la centrale syndicale suspendrait cette grève. Sauf que le président du syndicat des chauffeurs de taxi-service, Abdel-Amir Najdé, a appelé hier les chauffeurs et les syndiqués à observer scrupuleusement la grève comme prévu, au cas où leurs demandes ne seraient pas satisfaites. En d’autres termes, ce qu’ils veulent, c’est que la commission parlementaire chargée par les commissions mixtes d’étudier les amendements proposés au décret relatif au projet de loi 10889 prenne dès aujourd’hui, à l’issue de sa réunion, des mesures réorganisant le secteur du transport public dans le sens souhaité par les chauffeurs. Quant au patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, il a souhaité hier, dans le cadre de son sermon dominical, que les doléances des travailleurs, qui sont « justes », « puissent bénéficier d’oreilles attentives et trouver les solutions adéquates ». Surtout, a assuré le patriarche, que les dossiers qui attendent toujours « un règlement qui ne vient pas sont légion ».