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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-France - Le Premier ministre rencontrera Moubarak aujourd’hui à Paris Hariri plaide pour le droit au retour des réfugiés palestiniens

Le Premier ministre, Rafic Hariri, longuement reçu samedi par le président français Jacques Chirac à l’Élysée, a plaidé pour le droit au retour en Israël des réfugiés palestiniens, en affirmant que le Liban refusait de les naturaliser. À l’issue de son entretien avec Jacques Chirac, suivi d’un déjeuner en tête à tête, Rafic Hariri a indiqué devant la presse qu’ils avaient évoqué les questions régionales, « le problème de l’occupation israélienne de la Cisjordanie, celui de l’Irak », et le projet américain du « Grand Moyen-Orient ». Et concernant les réfugiés palestiniens, le Liban refuse de les naturaliser, a réaffirmé Rafic Hariri, en disant qu’ils ont « le droit au retour ». Il a souligné qu’il y avait « unanimité au Liban » sur ce point de vue. « La position de la France est très claire : il faut toujours appliquer les résolutions onusiennes pour les problèmes israélo-palestiniens et israélo-arabes en général », a-t-il également souligné. Évoquant la situation en Irak, il a affirmé qu’il fallait « impliquer l’Onu. Il y a des résolutions en discussion, et il faudra voir comment elles vont sortir », a-t-il ajouté. La France, a réitéré Rafic Hariri, estime que « c’est l’Onu qui peut régler le problème de l’Irak et pas un pays seul ou une coalition seule ». S’agissant du « Grand Moyen-Orient », le Premier ministre a soutenu qu’« il ne faut pas imposer la démocratie, il faut du dialogue et de la coopération ». Il a également souhaité que le sommet arabe, initialement prévu à Tunis les 29 et 30 mars et reporté pour cause de divergences sur les réformes politiques, se réunisse « le plus vite possible ». Et sur toutes ces questions, Rafic Hariri a indiqué que Jacques Chirac lui avait exposé de vive voix les positions qu’il avait exprimées publiquement jeudi à Alger. Le président français avait notamment proposé la tenue d’une conférence interirakienne, sous l’égide de l’Onu, pour préparer la transition politique en Irak. Jacques Chirac avait également jugé que tout changement unilatéral de frontière entre Israéliens et Palestiniens serait « un précédent fâcheux et dangereux », en plaidant pour le respect du droit international. Signalons que, pendant le déjeuner entre les deux dirigeants, Bernadette Chirac déjeunait avec Nazek Hariri. Avec Moubarak aujourd’hui C’est aujourd’hui lundi à 10h30 que Rafic Hariri s’entretiendra, au palais Marigny à Paris, avec le raïs égyptien Hosni Moubarak, également en visite officielle en France. Les deux hommes évoqueront bien évidemment les derniers rebondissements régionaux et internationaux, et notamment la situation dans les territoires palestiniens occupés et en Irak, ainsi que les contacts en cours visant à assurer la tenue du sommet arabe. Le Premier ministre quittera Paris dans l’après-midi pour Berlin, où il sera reçu par le chancelier allemand Gerhard Shröder, ainsi que par le ministre allemand des Affaires étrangères Joschka Fisher.
Le Premier ministre, Rafic Hariri, longuement reçu samedi par le président français Jacques Chirac à l’Élysée, a plaidé pour le droit au retour en Israël des réfugiés palestiniens, en affirmant que le Liban refusait de les naturaliser.
À l’issue de son entretien avec Jacques Chirac, suivi d’un déjeuner en tête à tête, Rafic Hariri a indiqué devant la presse...