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Actualités - CHRONOLOGIE

Manifestation des Forces libanaises à Bkerké Sfeir appelle à la libération des prisonniers politiques pour une réconciliation nationale

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a appelé hier à la libération du chef des Forces libanaises, Samir Geagea, devant des centaines de partisans FL, qui ont marché de Jounieh jusqu’à Bkerké pour la commémoration du dixième anniversaire de la détention de leur leader. Les partisans FL étaient présents en force sur le terrain : ils ont organisé deux manifestations, une à Achrafieh et une autre, plus importante, à Jounieh. Des centaines de jeunes se sont rassemblés dans l’après-midi au collège des Apôtres, à Jounieh, et ont marché jusqu’à Bkerké, brandissant des drapeaux FL, des portraits de M. Geagea et des banderoles avec des inscriptions appelant à la libération de ce dernier. Arrivés à Bkerké, où ils ont été accueillis par Mgr Sfeir sur le perron du siège patriarcal, les manifestants ont scandé des slogans en faveur de leur leader. Dans une allocution, le responsable de la section estudiantine FL, Daniel Spiro, a rendu hommage à « la résistance de Samir Geagea, en dépit de sa longue période de détention ». Il a ensuite critiqué le pouvoir, lui reprochant de réprimer l’opposition, avant d’indiquer que « des perquisitions ont été effectuées durant le week-end par des agents de l’ordre à Zahlé, où des partisans des FL ont été maltraités et battus ». Prenant à son tour la parole, Mgr Sfeir a salué les jeunes, les félicitant pour leur « discipline » et leur « foi qui leur permettra de remporter la bataille de la cause qu’ils défendent ». « La moitié d’entre vous, présents ici, ont appris au cours des dix dernières années à aimer un chef qu’ils n’ont jamais vu et c’est tout à votre honneur. Nous nous tenons à vos côtés et nous appelons à la libération de tous les prisonniers politiques au Liban. C’est là une condition indispensable à la réalisation d’une réconciliation nationale que nous réclamons depuis des années », a poursuivi le patriarche, dont le discours était improvisé. Il a indirectement critiqué les conditions de détention de M. Geagea, soulignant que tout détenu a le droit de savoir ce qui se passe autour de lui, à travers les journaux et les magazines ou grâce à ses visiteurs. « Mais tout cela est apparemment interdit à nos prisonniers politiques », a-t-il ajouté. Mgr Sfeir a ensuite affirmé : « Certains ont prétendu que le patriarche a changé d’opinion. Ce n’est pas du tout vrai. Soyez certains que nous ne faisons pas partie de ceux qui modifient leurs positions en fonction des changements de situation. Nos positions demeurent inchan-gées. Nous voulons rester dans ce pays, nous et tous les autres, mais souverains et en bons termes les uns avec les autres. Nous n’avons rien de plus que d’autres, mais nous n’acceptons pas que d’autres aient plus que nous dans ce pays que caractérise la coexistence entre chrétiens et musulmans. C’est un acquis inestimable que nous devons préserver tout comme nous préservons l’entité libanaise, la souveraineté, l’indépendance et la liberté de décision du Liban. » Le patriarche devait ensuite recevoir une délégation des jeunes partisans FL.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a appelé hier à la libération du chef des Forces libanaises, Samir Geagea, devant des centaines de partisans FL, qui ont marché de Jounieh jusqu’à Bkerké pour la commémoration du dixième anniversaire de la détention de leur leader.
Les partisans FL étaient présents en force sur le terrain : ils ont organisé deux...