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Diplomatie - Visite de trois jours à Téhéran Obeid soutient le programme nucléaire pacifique de l’Iran

Au moment où l’Iran a maille à partir avec la communauté internationale et avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, le ministre libanais des Affaires étrangères, Jean Obeid, se range à ses côtés. Normal : il s’est rendu hier en visite officielle de trois jours à Téhéran. À son départ, il a rendu à la République islamique un vibrant hommage. Pour souligner qu’elle joue « un rôle axial, central et primordial dans le monde comme dans la région. La révolution islamique a fait souffler sur cette contrée des vents nouveaux. Qui confortent les droits des Arabes en Palestine. Ainsi que face aux pressions internationales en faveur de l’oppression qu’Israël fait subir aux peuples de notre nation arabe ». Obeid a regretté que le grand conglomérat démographique, politique ou économique arabe ne sache pas faire valoir ses atouts dans la balance mondiale. Revenant à l’Iran, Obeid a donc dit que ce pays « a le droit, un droit des plus élémentaires, de profiter pacifiquement de l’énergie atomique. Nous n’avons pas connaissance qu’il dispose, dans ce contexte, de programme militaire. Les regards devraient se tourner plutôt vers l’arsenal nucléaire israélien qui ne cesse de grandir et de mettre en péril la paix dans le monde comme au Moyen-Orient ». Il a rappelé l’existence d’un axe Beyrouth-Damas-Téhéran qui appuie la Résistance, insistant sur la volonté de resserrer les liens bilatéraux avec Téhéran, dans l’intérêt bien compris des deux pays. Interrogé sur l’affaire des trois bateaux britanniques interceptés par les Iraniens sur le Chatt el-Arab, le ministre libanais a estimé qu’on devait être en train de régler ce problème sans casse, en louant la sagesse des autorités iraniennes. En demandant que l’intégrité territoriale, aérienne, maritime ou fluviale de l’Iran soit respectée de tous. Sur l’Irak, Obeid a indiqué que Beyrouth s’est régulièrement concerté avec Téhéran. Et que le sujet serait bien entendu traité lors de sa visite. Ainsi que, bien entendu aussi, la perpétuelle agression israélienne. Pour le ministre, il faut un sursaut arabe et islamique général. Il a de la sorte relevé que l’effort enregistré lors de la dernière conférence de l’OCI, à Istanbul, risque d’être trahi, à cause d’un manque de mécanismes de suivi. Une remarque que le ministre avait également avancée, il y a quelque temps, au sujet des sommets arabes. Obeid a souligné que « la région continue de souffrir de l’occupation ». « Cela est vrai pour les Palestiniens, comme pour le Liban ou le Golan syrien. Il en va de même en Irak. D’où la violence des comportements. Il faut traiter les causes ». Assurant ensuite que l’axe tripartite irano-syro-libanais se veut défensif et non pas agressif. Qu’il s’agit d’une lutte légitime contre l’occupation et l’injustice et non pas d’une barricade d’isolement. Car, au contraire, les alliés encouragent l’édification de passerelles interactives entre les cultures et les religions, pour une meilleure entente entre les civilisations. Il met en garde contre les manipulations qui visent à susciter un choc dans ce cadre, en appelant les dirigeants islamiques et arabes à dynamiser le dialogue avec autrui comme entre eux. Afin d’isoler la frange qui cherche à faire du monde un volcan en constante éruption. En dressant les civilisations et les religions les unes contre les autres. Par ailleurs, avant son départ, Obeid a préparé avec l’ambassadeur de Turquie, Jalaleddine Kart, la visite que son homologue turc, Abdullah Gül, doit effectuer au Liban le 2 juillet prochain.
Au moment où l’Iran a maille à partir avec la communauté internationale et avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, le ministre libanais des Affaires étrangères, Jean Obeid, se range à ses côtés. Normal : il s’est rendu hier en visite officielle de trois jours à Téhéran. À son départ, il a rendu à la République islamique un vibrant hommage. Pour...