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Actualités - CHRONOLOGIE

Moto - La saison démarre dimanche avec le GP d’Afrique La liberté de gagner

L’Italien Valentino Rossi a rendu leur liberté de gagner aux pilotes de la catégorie reine du championnat du monde motocycliste en se lançant le défi de prouver à ses pairs et aux constructeurs que son talent prime sur la qualité de la machine. Le Grand Prix d’Afrique, dimanche à Welkom, apportera les premières indications sur la réalité des forces en présence, à l’entame d’une saison originale. En effet, le Grand Prix du Japon, à Suzuka, a disparu du calendrier, remplacé par celui du Qatar, le premier en Asie occidentale. Le circuit de Suzuka s’était révélé trop dangereux, après l’accident du Japonais Daijiro Katoh (Honda) qui y avait chuté lors de l’épreuve d’ouverture, le 6 avril 2003. Il était décédé le 19 avril, sans être sorti d’un coma profond. L’épreuve suivante se déroulait précisément à Welkom. Là, l’Espagnol Sete Gibernau avait rendu un vibrant hommage à son coéquipier de l’écurie dirigée par l’Italien Fausto Gresini en s’imposant devant Rossi, qui allait remporter en fin de saison son cinquième titre de champion du monde (125 cc en 1997, 250 cc en 1999, 500 cc en 2001 et 1 000 cc en 2002 et 2003). Honda se disperse Cette année, Gibernau apparaît comme l’un des successeurs désignés de l’Italien pour coiffer la couronne mondiale. Il fait désormais écurie commune avec l’Américain Colin Edwards au guidon de la Honda RC211 V5. La partie promet cependant d’être très serrée car l’Italien Max Biaggi, équipé d’une machine identique, peut retrouver un second souffle un an après avoir renoué avec la marque au logo ailé. Biaggi, chaussé par le manufacturier Michelin, fait équipe avec le Japonais Makoto Tamada qui, lui, roule sur Bridgestone. Les Honda de ces quatre pilotes risquent cependant de souffrir du même mal que les années précédentes, à savoir une évolution de retard par rapport aux RC211 V5 officielles confiées au Brésilien Alex Barros et à l’Américain Nicky Hayden. Comme la saison précédente, cette infériorité pourrait se révéler sensible en début de saison et s’atténuer au fil des courses. Banco sur Rossi Quoi que fasse Honda et sa cohorte de champions, l’attention des aficionados restera captée par Rossi. Alors qu’il n’a pas encore 25 ans, il a renoncé à courir après des succès peu flatteurs en rejoignant Yamaha, en quête d’un titre mondial dans la catégorie reine depuis 1992, et l’Américain Wayne Rainey. Rossi a accepté l’offre alléchante du groupe cigaretier européen Altadis, parraineur des quatre Yamaha M1 engagées dans le championnat du monde. Deux sont aux couleurs bleues de France de la marque Gauloises et seront pilotées par Rossi et l’Espagnol Carlos Checa. Les deux autres, confiées à l’Italien Marco Melandri et au Japonais Norick Abe, porteront la livrée rouge de la marque espagnole Fortuna. Les deux écuries sont impatientes de voir Rossi relever son défi. Il a bien commencé en faisant profiter la marque aux trois diapasons de ses talents de metteur au point pendant l’hiver, réalisant les meilleurs temps des essais officiels. Des progrès qu’il juge « plus rapides que prévu » l’amènent cependant à constater que la M1 est plus rétive que la Honda et manque encore de puissance. Le duel Honda-Yamaha sera encore arbitré par le constructeur italien Ducati qui aligne quatre machines. L’Australien Troy Bayliss et l’Italien Loris Capirossi demeurent les pilotes officiels alors que la formation satellite ibérique d’Antin a engagé l’Espagnol Ruben Xaux et l’Anglais Neil Hodgson.
L’Italien Valentino Rossi a rendu leur liberté de gagner aux pilotes de la catégorie reine du championnat du monde motocycliste en se lançant le défi de prouver à ses pairs et aux constructeurs que son talent prime sur la qualité de la machine.
Le Grand Prix d’Afrique, dimanche à Welkom, apportera les premières indications sur la réalité des forces en présence, à...