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Actualités - CHRONOLOGIE

Football - Cinquième demi-finale européenne de l’histoire du club le plus titré de France OM : une victoire pour José Anigo

Marseille s’est ménagé une fin de saison fort ambitieuse avec sa qualification pour les demi-finales de la Coupe de l’UEFA de football face à l’Inter Milan mercredi, dans une épreuve qui lui permet d’affiner quelques certitudes en vue de la saison prochaine pour laquelle l’entraîneur José Anigo, l’homme fort du moment, a été reconduit. Les Milanais, incapables de marquer un seul but en deux matches (0-1, 0-1) à une équipe qui se complaît à faire valoir son statut de « petit », selon l’expression de son coach, n’ont plus pour leur part qu’à souquer ferme en championnat pour rafler la 4e place, valant passeport pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. Marseille, 6e de L1, a abandonné cet objectif-là. C’était pourtant le « minimum syndical » fixé en début de saison. Ce qui n’a pas empêché son président Christophe Bouchet de lancer à l’issue de l’exploit milanais : « On était sur une bonne saison après l’élimination de Liverpool. Avec ce résultat, nous sommes désormais sur une très bonne saison. Et si on arrivait à grappiller quelques points pour terminer 5e, on passerait du très bon à l’excellent. » Équipe-type Sa cinquième demi-finale européenne de son histoire, l’OM ne la doit en tout cas qu’à son talent. En particulier à sa solidité en défense. « La défense parle et communique comme elle ne l’a jamais fait. On a vu, par exemple, comment elle se repassait les joueurs. C’est le fruit du travail au quotidien », note Anigo, l’ancien défenseur de l’OM, qui a fêté ses 43 ans hier. Trois mois après sa prise de fonctions, l’ex-patron du centre de formation se félicite aussi d’avoir trouvé une « base tactique » avec « une équipe-type qui se dégage, à deux joueurs près ». L’épreuve européenne a bien sûr contribué à valider l’idée qu’il se faisait de son groupe. Elle a permis par exemple d’installer pour de bon le défenseur Habib Beye et le milieu Sylvain N’Diaye, aux titularisations aléatoires du temps de son prédécesseur limogé Alain Perrin. D’offrir sa chance, jamais perdue depuis, au jeune Mathieu Flamini. De replacer Brahim Hemdani en libéro ou de relancer le milieu offensif Camel Meriem, encore buteur mercredi. « J’ai l’impression qu’on a mis un coup de baguette magique sur ce club, que quelque chose a changé subitement », rigole encore Anigo. Confirmé publiquement dans ses fonctions mercredi par Bouchet, dans les vestiaires milanais, il s’en dit surtout rassuré « pour commencer à travailler sur l’avenir, qui passe par ce groupe auquel il ne faut pas trop toucher, juste quatre à cinq retouches ». Et de répéter que « des joueurs de top niveau, internationaux » sont sur les tablettes du club. Autant dire que la concurrence montera d’un bon cran la saison prochaine, ce qui pourrait pousser vers la sortie une partie des joueurs condamnés aujourd’hui, au mieux, au banc de touche. Dimanche face à Lille en championnat, dans un match en retard qui permettrait en cas de victoire de rester dans le proche sillage d’Auxerre, certains feront d’ailleurs leur retour provisoire dans une sorte de « jubilé » anticipé.
Marseille s’est ménagé une fin de saison fort ambitieuse avec sa qualification pour les demi-finales de la Coupe de l’UEFA de football face à l’Inter Milan mercredi, dans une épreuve qui lui permet d’affiner quelques certitudes en vue de la saison prochaine pour laquelle l’entraîneur José Anigo, l’homme fort du moment, a été reconduit.
Les Milanais, incapables de...