Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Justice - Il reste des points à vérifier, précise le procureur général Hay el-Sellom : le rapport Addoum absout l’ambassadeur US

Un rapport remis au gouvernement absout pratiquement l’ambassade américaine de l’accusation hezbollahie d’avoir fomenté les incidents sanglants de Hay el-Sellom. Mais à propos de ce document, le procureur près la Cour de cassation (numéro un du parquet), Adnane Addoum, précise qu’il reste des points à vérifier ou à certifier. Parce que l’enquête judiciaire n’est pas encore terminée. En fait, si l’ambassade US avait été visée par le secrétaire général du Hezbollah, c’est surtout à cause du rôle d’agitateur attribué le 27 mai à un ancien employé des services de sécurité de la chancellerie, Maher Mokdad. Devenu propriétaire d’un café où se rassemblent des jeunes, qu’il aurait incités, selon sayyed Hassan Nasrallah, à lancer des grenades sur les soldats. Sur directives de l’ambassade. Comme le confirme Addoum, le rapport adressé aux autorités politiques, pour le cas où elles voudraient débattre du 27 mai, fait le point sur les étapes d’une enquête qui n’est pas encore clôturée. Selon des sources fiables, le texte, évoque d’abord la détermination affichée notamment par les propriétaires de vans à protester et à couper les routes. Il souligne ensuite que les suspects de troubles appréhendés lors du jeudi noir sont d’obédience politique extrêmement variée, nombre d’entre eux n’appartenant en outre à aucune formation. Le document, dans une claire allusion à Mokdad, estime en substance que son rôle a été exagéré. Bien qu’il semble avoir effectivement contribué au désordre, après avoir appris la mort d’un de ses proches. Cependant, non seulement il n’y aurait pas eu implication étrangère, mais encore, toujours selon le rapport, les interrogatoires des 44 prévenus encore sous les verrous ne montrent aucune incitation orchestrée par une partie quelconque. Ils auraient tous souligné qu’ils ont été poussés à agir par des motivations personnelles. C’est-à-dire que la colère aurait éclaté tout simplement sous la pression de conditions de vie insupportables. La population aurait trouvé dans l’appel à la grève et à la manifestation une occasion inopinée d’exprimer sa révolte. Face à l’augmentation des prix et à l’aggravation continuelle d’une récession accablant les pauvres. Les dépositions recueillies concordent toutes à souligner le caractère impulsif autant que fortuit de l’agitation. Pour ce qui est de l’armée, le rapport en question indique que ses éléments se trouvaient sur les lieux, d’une manière circonstancielle, pour prêter main forte aux FSI. Ils n’auraient utilisé leurs armes qu’un bref laps de temps. En y étant obligés à cause des salves de pierres lancées de près contre certains d’entre eux. Ils auraient tiré en l’air pour se défendre et pour prévenir une dégradation mettant en péril la sécurité de la population. Le rapport relève enfin que les incidents ont alimenté des tiraillements d’ordre politique ou partisan. Mais que la situation sécuritaire reste sous contrôle.
Un rapport remis au gouvernement absout pratiquement l’ambassade américaine de l’accusation hezbollahie d’avoir fomenté les incidents sanglants de Hay el-Sellom. Mais à propos de ce document, le procureur près la Cour de cassation (numéro un du parquet), Adnane Addoum, précise qu’il reste des points à vérifier ou à certifier. Parce que l’enquête judiciaire n’est...