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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-USA - Washington avait déconseillé à ses ressortissants les zones d’implantation du parti de Dieu Des militants américains propalestiniens hôtes du Hezbollah au Liban-Sud

Ignorant les conseils de l’Administration américaine invitant les ressortissants des États-Unis à éviter les zones d’implantation du Hezbollah au Liban, des militants propalestiniens américains se sont rendus hier au Liban-Sud où ils ont rencontré de hauts responsables de la formation chiite. Samedi, le département d’État américain avait indiqué que les États-Unis ont décidé d’interdire à leur personnel, diplomates et autres officiels, de se rendre dans la banlieue sud de Beyrouth, en raison de risques pour leur sécurité. L’interdiction sera valable pour une durée indéfinie. Les civils américains ont été également invités à éviter toutes les zones où le Hezbollah, placé sur la liste américaine des organisations terroristes, est bien implanté. « En raison d’une série d’incidents le mois dernier, l’ambassade a délimité des zones au sud de Beyrouth que son personnel doit éviter jusqu’à nouvel ordre », indique une note de Awkar, où se trouve le siège de la chancellerie. « L’ambassade recommande aux civils américains d’éviter les mêmes zones si possible », ajoute le communiqué, qui ne mentionne pas spécifiquement les incidents du 27 mai à Hay el-Sellom. Mais on sait que le leader du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, avait accusé « des groupes liés à l’ambassade américaine » d’être impliqués dans les violences qui, selon lui, étaient destinées à nuire à l’armée, au Hezbollah et à la banlieue sud de la capitale. Rappelons que, juste une semaine avant le jeudi noir, le 20 mai, le département d’État avait réitéré ses conseils de prudence à ses ressortissants se rendant au Liban, en raison des risques d’attentats contre des cibles américaines. Hier, douze militants propalestiniens américains ont rencontré à Tyr cheikh Nabil Qaouq, responsable du Hezbollah au Liban-Sud. Accompagnés de membres de la milice du Hezbollah, ces Américains se sont ensuite rendus à l’ancien point de passage de la porte de Fatmé, dans le village de Kfar Kila, d’où certains ont lancé des pierres vers Israël. « Nous rendons visite au Hezbollah parce qu’il a une cause (à défendre) et qu’il combat pour libérer sa terre », a indiqué à l’AFP Hala Gorssy, une avocate américano-palestinienne, en référence aux opérations du Hezbollah dans le secteur contesté des fermes de Chebaa. Mme Gorssy a également indiqué que la visite du groupe était destinée à « vérifier les conditions de vie des réfugiés palestiniens et à regrouper des renseignements pour un documentaire afin de montrer à l’opinion publique américaine qu’ils (les Palestiniens) défendent une cause ». Le groupe d’Américains s’est rendu plus tôt dans des camps de réfugiés de Beyrouth et au Liban-Sud, a indiqué Ghassan Hbeichi, de l’Organisation palestinienne de défense des droits de l’homme, qui accueille la délégation au Liban. Selon lui, des avocats, des conseillers juridiques et des cinéastes figurent parmi la délégation.
Ignorant les conseils de l’Administration américaine invitant les ressortissants des États-Unis à éviter les zones d’implantation du Hezbollah au Liban, des militants propalestiniens américains se sont rendus hier au Liban-Sud où ils ont rencontré de hauts responsables de la formation chiite.
Samedi, le département d’État américain avait indiqué que les États-Unis...