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Actualités - CHRONOLOGIE

« Où est passée la brigade des mœurs ? » se demande le patriarche

Dans son homélie dominicale prononcée hier à Bkerké, le patriarche Sfeir s’est fait l’écho de la campagne lancée la semaine dernière par le Centre catholique d’information contre la pornographie dans le pays. « Le travail est plus important que le capital parce que le travail est le fait de l’homme, créé à l’image de Dieu », a-t-il dit, avant d’ajouter : « On n’a donc pas le droit de le mépriser et de salir l’image de Dieu qui est en lui. » Si le cardinal maronite reconnaît la nécessité du capital et des moyens de production, il dénonce en revanche le fait que « l’homme soit considéré comme une marchandise qui se vend et s’achète ». « Nous ne faisons pas seulement allusion ici aux différents types de torture – qui sont certes terribles –, nous voulons parler aussi de l’homme considéré comme objet de plaisir », a précisé Mgr Sfeir. Et d’enchaîner en se demandant : « Que signifient tous ces panneaux d’affichage qui font mal aux yeux, portent atteinte à la vertu et rabaissent l’homme au rang d’animal ? comme si les photos pornographiques publiées dans les magazines et les images montrées dans les médias ne faisaient pas suffisamment de mal à nos jeunes. » « Où est donc passée la brigade des mœurs ? » s’est encore demandé le patriarche maronite, avant de conclure : « Du reste, si vraiment nous jouissions d’une immunité morale, nous n’aurions pas eu vent de toutes ces affaires de gaspillage, de détournements de fonds, de falsifications et d’escroqueries dans les administrations publiques, dans les entreprises privées et les banques. »
Dans son homélie dominicale prononcée hier à Bkerké, le patriarche Sfeir s’est fait l’écho de la campagne lancée la semaine dernière par le Centre catholique d’information contre la pornographie dans le pays.
« Le travail est plus important que le capital parce que le travail est le fait de l’homme, créé à l’image de Dieu », a-t-il dit, avant d’ajouter : « On...