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Les Bleus restent en tête de leur groupe La France tenue en échec

L’équipe de France, qui a fait match nul face à la Croatie (2-2), hier soir à Leiria pour son 2e match (G-B) à l’Euro 2004 de football, n’est pas parvenue à se qualifier pour les quarts de finale comme elle l’espérait et devra ne pas perdre contre la Suisse, lundi à Coimbra, pour y accéder. Les Bleus, qui espéraient aborder leur 3e match du 1er tour sans pression, sûrs de leur qualification – comme ils avaient pu le faire lors de leurs épopées victorieuses de 1998 et 2000 –, devront donc assurer leur avenir dans la compétition face à la Suisse, dernière du groupe (1 nul et 1 défaite). Ils se retrouvent dans un cas de figure similaire à celui de l’Euro 96 en Angleterre, où ils avaient dû aller chercher leur qualification lors du 3e match. Une rencontre qui avait empêché les titulaires de se reposer et qui, au final, avait, semble-t-il, coûté cher aux Bleus d’alors, très fatigués lors de leur élimination en demi-finale. Face aux Croates, les champions d’Europe pensaient pourtant tenir le bon bout, grâce, comme contre l’Angleterre (2-1) lors du 1er match, à un coup de pied arrêté. C’est une nouvelle fois Zidane qui en fut à l’origine sur coup franc, même si c’est à Tudor que fut attribué le but (22, c.s.c.). Mais les Français ne parvenant pas à enfoncer le clou – à l’image d’un Thierry Henry toujours aussi étroitement surveillé par les défenseurs –, les Croates, pas vraiment dangereux en première mi-temps, reprirent ensuite confiance au cours d’un début de seconde période cauchemardesque pour la défense française. Destin C’est d’abord Silvestre – préféré à Lizarazu au poste d’arrière-gauche – qui, comme contre les Anglais, provoqua un penalty en bousculant un Croate. Barthez ne pouvant pas faire des miracles à chaque fois, il s’inclina sur le tir de Rapaic (48). Puis, quelques minutes plus tard, l’habile Prso se débarrassa coup sur coup de Silvestre et Desailly, capitaine de nouveau titulaire après avoir été laissé sur le banc face à l’Angleterre, avant de cadrer une superbe et imparable frappe (52). Mais les Bleus, un peu sonnés mais pas assommés, ne se laissèrent pas complètement déborder par l’enthousiasme croate, et Trezeguet, toujours à l’affût, profita d’une mauvais passe en retrait de Tudor et d’un contre favorable pour marquer son 29e but en 53 sélections (64). La suite de la rencontre, où les Croates eurent le mérite de ne pas fermer complètement le jeu, vit les deux équipes se créer des occasions, mais aucune ne parvint à prendre l’ascendant. Un résultat qui, même s’il laisse les Français maîtres de leur destin, empêchera vraisemblablement de faire tourner l’effectif et de donner du temps de jeu aux remplaçants en laissant nombre de titulaires au repos. L’Angleterre corrige la Suisse, Rooney entre dans l’histoire L’Angleterre s’est rassuré en battant la Suisse (3-0), grâce notamment à un doublé de Wayne Rooney, devenu à 18 ans le plus jeune buteur d’une phase finale d’un championnat d’Europe des nations, hier à Coïmbra. Grâce à cette victoire, les Anglais ont repris leur destin en main après avoir été battus dimanche par la France (2-1). Ils n’auront plus qu’à assurer face à la Croatie pour leur dernier match du premier tour. Les Suisses auront plus de mal face à la France. Dès le coup d’envoi, Frei et les siens jouaient crânement leur chance. Hakan Yakin tirait deux corners – en vain – dans les trois premières minutes. Les Helvètes, surmotivés, défiaient les Anglais sur leur propre terrain, dans le jeu aérien. Wicky se révélait particulièrement à l’aise dans ce registre. Et le gardien et capitaine suisse Stiel ne tremblait pas au moment de sortir devant Owen (5), ou dans les pieds de Rooney, averti sur l’action pour avoir laissé traîner sa jambe (18). Mais les hommes de Koebi Kuhn finissaient par payer leur débauche d’efforts sous un soleil de plomb, par une température de plus de 30 degrés. Exclusion de Haas En un éclair, Beckham renversait le jeu et Owen centrait pour Rooney, qui ouvrait le score de la tête (1-0, 23). À 18 ans, l’attaquant d’Everton effaçait ainsi des tablettes Dragan Stojkovic, jusqu’ici plus jeune buteur en phase finale d’un championnat d’Europe des nations, en 1984, quand il avait marqué pour la Yougoslavie contre la France, 3 mois et 16 jours après son 19e anniversaire. Les Suisses ne baissaient pas les bras après ce coup de tête historique. Hakan Yakin donnait encore des sueurs froides à James avec un coup franc juste à côté des montants (45). Mais les Suisses ne trouvaient pas la solution. Gygax tentait sa chance de trop loin et Frei tombait dans le piège du hors-jeu. Le cas helvète se compliquait terriblement avec l’exclusion de Haas à l’heure de jeu pour un deuxième carton jaune. Rooney manquait le doublé avec un contrôle raté devant Stiel (66), qui se couchait bien sur un tir d’Owen (68). Le gardien suisse était ensuite malheureux quand la balle de Rooney trouvait le poteau puis revenait sur lui avant de rentrer dans ses buts (2-0, 76). Les « Rooney, Rooney, Rooney ! » remplaçaient alors les « Come on England » (allez l’Angleterre) dans les gorges des supporteurs anglais. Et le cauchemar de Stiel continuait quand il ne pouvait qu’effleurer d’un gant la puissante reprise dans la course de Gerrard, qui corsait l’addition (3-0, 82e). Totti puni, l’Italie devra se qualifier sans lui Francesco Totti, le meneur de jeu de la sélection italienne à l’Euro, a été suspendu pour trois matchs pour avoir craché sur un adversaire lors de la rencontre entre l’Italie et le Danemark (0-0), a annoncé hier l’Union européenne de football (UEFA). Une sanction qui oblige l’Italie à trouver une solution de rechange alors qu’elle doit jouer ce soir contre la Suède, puis mardi contre la Bulgarie, deux rencontres décisives pour la qualification en quarts de finale de l’Euro. Le début de tournoi de la Squadra Azzurra a été décevant puisqu’elle a été accrochée par le Danemark (0-0). Mais, outre son résultat, ce match a été une vraie bombe à retardement : il a vraisemblablement marqué la fin de l’Euro pour Totti (27 ans, 42 sélections). Suspendu trois matchs, il ne pourrait rejouer qu’en demi-finales, si tant est que l’Italie parvienne à ce stade de la compétition. Cette sanction est susceptible d’appel sous 24 heures. Mais un accès de mansuétude de la part de l’UEFA est improbable. « Meilleur que Zidane » En effet, le Romain a été reconnu coupable de « conduite antisportive caractérisée » et l’UEFA a expliqué par la voix de son directeur de communication, William Gaillard, que sa faute aurait dû, selon la jurisprudence, être punie de quatre matchs de suspension. Or, selon M. Gaillard, l’institution qui régit le football européen a tenu compte des excuses du meneur de jeu et du fait que le tournoi ne durait pas longtemps pour faire preuve d’indulgence et fixer sa sanction à trois matchs. Avant même la compétition, le sélectionneur Giovanni Trapattoni avait qualifié Totti de joueur « unique », « meilleur que Zidane » et capable de faire gagner l’Italie à lui seul. Ce dernier argument n’est plus d’actualité, et toute la question est désormais de savoir si sa seule absence fera perdre son équipe. Trapattoni doit trouver une solution de rechange. A priori, il ne compte pas sur le Turinois Alessandro Del Piero dans l’axe de son 4-2-3-1 et devrait le laisser à gauche, tandis que le poste de Totti pourrait échoir à Andrea Pirlo, que la presse italienne réclamait déjà après le nul contre le Danemark. Sensible L’autre question concerne l’impact psychologique de cette suspension sur le groupe. Del Piero, notamment, s’était offusqué du statut de chouchou de Totti. De ce point de vue, la sanction de Totti pourrait resserrer les liens entre les joueurs. L’intéressé, lui, n’a fait aucune déclaration à son départ de l’hôtel Méridien de Lisbonne où il avait été entendu pendant près de deux heures par la Commission de contrôle et de discipline de l’UEFA. Selon son avocate, Giulia Bongiorno, Totti a fait valoir pour sa défense que ce geste ne lui correspondait pas, qu’il était « une personne sensible, à l’origine de plusieurs initiatives caritatives en faveur des démunis et des enfants ». « Nous avons d’autre part fait remarquer que, sur la vidéo qui accuse Totti, il n’est pas évident que le joueur danois Christian Poulsen ait été visé ni atteint », a ajouté Me Bongiorno. En Italie, le geste de Totti, déjà exclu pour une simulation en 8e de finale du Mondial 2002 contre la Corée du Sud, a globalement soulevé critiques et condamnations, à l’image de cette phrase de l’éditorialiste du quotidien la Repubblica, Gianni Mura : « À la place de la fédération, j’aurais renvoyé Totti chez lui avant même de connaître la sanction. » La Suède sans complexes Quant à la Suède, leader de ce groupe C après sa nette victoire sur la Bulgarie (5-0), elle peut se qualifier dès ce soir pour les quarts de finale en cas de victoire sur l’Italie. Les Suédois sont, pour le moins qu’on puisse dire, déjà dans le rythme. Comme en atteste le feu d’artifice offensif auquel ont participé tous les attaquants devant la Bulgarie (Ljungberg, Larsson 2 fois, Ibrahimovic et Allbaeck). Difficile de rêver plus belle mise en route pour des Scandinaves qui affichent leur décontraction avant le 21e match de leur histoire contre l’Italie (6 v., 5 n., 9 d.). « Pour un buteur, marquer est important pour la confiance », témoigne Henrik Larsson, 32 ans, auteur de ses 26 et 27e buts en 75 sélections. Mais les Suédois ne s’emballent pas pour autant, car ils savent qu’ils ont sans doute rencontré l’équipe la plus faible du groupe et que la défense italienne, où Cannavaro, Nesta et Buffon ont à plusieurs reprises sauvé les meubles contre le Danemark, n’a pas grand-chose à voir avec celle des Bulgares. « L’Italie, cela va être le vrai test pour nous, reconnaît Marcus Allbaeck. Car on ne veut pas être l’équipe qui gagne un match puis en perd deux. » Nul doute que l’attaquant d’Aston Villa préférerait être de « la première équipe qui se qualifie pour les quarts de finale de l’Euro 2004 ». Ce sera fait en cas de victoire ce soir au stade du Dragon à Porto. La Bulgarie veut éviter un coup de froid contre le Danemark La Bulgarie, humiliée 5 à 0 face à la Suède lundi, espère ne pas prendre un nouveau coup de froid face à l’autre équipe nordique de sa poule, le Danemark, ce soir à Braga en match de la 2e journée du groupe C de l’Euro 2004 de football. « La Bulgarie est devenue ridicule devant toute l’Europe, ses footballeurs ont encaissé une défaite humiliante par 5 à 0 », s’était désolé 7 dni sport, le plus grand quotidien sportif bulgare, au lendemain de la déroute de la sélection nationale pour son premier match. « L’attention et la pression sont sur nous maintenant car nous sommes la seule équipe à avoir perdu sur un tel score de 5 à 0 », reconnaît l’attaquant vedette de la Bulgarie Dimitar Berbatov. L’avant-centre du Bayer Leverkusen, en Allemagne, estime toutefois que son équipe « repart de zéro » et rappelle que sa sélection avait déjà connu pareille mauvaise passe lors de son épopée glorieuse il y a 10 ans à la Coupe du monde aux États-Unis. « Au Mondial 1994, nous avions aussi très mal commencé, avec une défaite 3 à 0 contre le Nigeria, avant d’atteindre la demi-finale », glisse-t-il ainsi. L’attaquant confie que l’équipe a mis les choses à plat cette semaine et travaille à nouveau sur des bases saines. La presse bulgare martèle de son côté que les dissensions sont nombreuses. Le Danemark promet d’être un adversaire coriace après le nul obtenu face à l’Italie (0-0) lundi. Le gardien danois Soerensen a brillé devant Totti et Del Piero en fin de première période puis Vieri en seconde. Le Danemark a déjà pris plus de points dans cet Euro que dans le précédent, de sinistre mémoire en 2000 (3 défaites, aucun but marqué, 8 encaissés). Les Vikings doivent simplement se montrer plus réalistes devant le but. Le retour possible dans l’équipe du milieu offensif Groenkjaer, qui a rejoint sa sélection mardi matin, pourrait changer la donne. Le joueur était resté au Danemark au chevet de sa mère, jusqu’à son décès jeudi dernier, puis avait assisté aux obsèques lundi. Le Portugal porté par Porto Le sélectionneur du Portugal, Luiz Felipe Scolari, a déclenché une « révolution des œillets » dans la Selecçao en titularisant cinq joueurs du FC Porto pour la victoire contre la Russie (2-0) mercredi, cruciale en vue d’une qualification en quarts de finale de l’Euro 2004 de football. « Je n’ai pas fait de révolution mais un seul changement, concernant Figo, qui a joué à gauche », s’est défendu le Brésilien, dont l’équipe, battue par la Grèce samedi en match d’ouverture (1-2), n’aura d’autre choix que la victoire, dimanche contre l’Espagne, pour sortir du groupe A. Pourtant, ses propos semblent démentis par la composition de son onze de départ. Le capitaine Fernando Couto, l’international le plus capé (108 sélections), occupait une place presque sacrilège sur le banc, de même qu’un autre représentant de la « génération dorée », Rui Costa. À leur place, Scolari a aligné deux joueurs du FC Porto, équipe victorieuse de la Ligue des champions contre Monaco : le talentueux Ricardo Carvalho et Deco. Trois de leurs coéquipiers en club ont également débuté le match, Costinha, Nuno Valente et Maniche, et l’équipe de départ était donc composée presque pour moitié de vainqueurs de la C1. Au total, Scolari a apporté quatre changements par rapport au premier match et pour trois d’entre eux, il s’agissait de « Dragons » (joueurs du FC Porto) titularisés au détriment d’autres joueurs (le dernier concernait à l’inverse Paulo Ferreira, qui a quitté Porto pour Chelsea, remplacé par Miguel, du Benfica Lisbonne). 100 % Dragons L’ouverture du score à la 7e minute, la même que celle du premier but marqué par la Grèce samedi, a d’ailleurs été 100 % « Dragons »: une passe de Deco pour Maniche, élu homme du match. Pour autant, tout n’a pas été parfait, comme l’a reconnu Scolari : « Nous avons eu des difficultés à garder le ballon et avons voulu jouer trop vite, c’est pourquoi j’ai fait entrer Rui Costa (63, buteur à la 89e), pour poser le jeu ». Mais la Selecçao, portée par un stade da Luz enfiévré, malgré les sifflets qui ont visé certains joueurs, a montré un cœur et un enthousiasme salutaires. Elle en aura bien besoin contre l’Espagne, tenue en échec de son côté par la Grèce (1-1) et à qui un nul suffira pour se qualifier. « Avant de penser aux quarts, il faut se concentrer sur l’Espagne, et s’il faut encore faire quelques changements, je les ferai », a prévenu Scolari. La Russie n’en est plus là dans ses réflexions. Déjà battue par l’Espagne (0-1), elle est devenue la première équipe éliminée et a été lourdement handicapée mercredi par l’exclusion assez sévère, juste avant la pause, de son gardien Ovchinnikov pour avoir touché le ballon avec une main hors de sa surface. « Ce n’est pas mon rôle de commenter les décisions de l’arbitre, a affirmé le sélectionneur Georgi Yartsev, qui a assumé l’élimination et sa décision d’exclure Alexander Mostovoi du groupe. Nous sommes éliminés mais nous nous battrons lors du dernier match (contre la Grèce) car nous voulons marquer des buts et des points dans cet Euro. » La Gazette STRIP. Le quotidien portugais 24 horas a promis une récompense originale à ses lecteurs si la sélection nationale devenait championne d’Europe. Sous une photo où elle apparaît nue drapée dans la bannière nationale, l’ébouriffante actrice Fatima Preto fait un serment : « Si nous gagnons, je laisse tomber le drapeau. » Victorieuse des Russes, la Selecçao a déjà levé un coin du voile. EXCLUSIF. Un journaliste qui s’était procuré une bouteille d’eau minérale hors des buvettes agréées mercredi au stade do Bessa à Porto s’est vu prier, fort courtoisement au demeurant, d’en décoller l’étiquette avant son entrée en tribune de presse. Si la marque, intruse car différente de celle du parraineur officiel, était apparue dans le champ d’une caméra de télévision, celui-ci en eut paraît-il été fondé à se plaindre d’une violation de son contrat d’exclusivité. COUAC. Avant Angleterre-Suisse, le tabloïde suisse Blick a comparé deux des joueurs qui devaient se retrouver face à face : le surmédiatisé Anglais David Beckham et le plus confidentiel Suisse Christoph Spycher. La vedette britannique gagne en deux jours ce que son collègue helvète perçoit en une année (197 000 euros). Distancé dans tous les domaines (maisons, voitures, etc.), Spycher s’est toutefois piqué de faire mieux que l’idole des petites Anglaises sur un point : il a affirmé que sa copine, Barbara, « ne pouvait pas chanter plus mal que Victoria », l’épouse de Beckham, ex-chanteuse des Spice Girls. FANS. Une dizaine de Roumains déguisés en supporteurs ont réussi à subtiliser 300 portefeuilles lundi durant le match Italie-Danemark à Guimaraes. Ainsi camouflés, le visage peinturluré, agitant des drapeaux et vêtus du maillot et de l’écharpe de l’une ou l’autre équipe, ils profitaient de la situation pour détrousser leurs voisins de tribune. Pour améliorer leur rendement, certains ont même changé de camp, de maillot en l’occurrence, en cours de match. ESCORTE. L’armée de l’air portugaise a escorté mercredi un avion commercial britannique qui s’était dévié de son plan de vol pour des raisons inconnues et qui a fini par atterrir à Porto sans incidents. Dès que les radars eurent signalé l’anomalie, un avion de chasse a décollé afin d’escorter l’appareil, comme le prévoit la procédure de sécurité. L’avion, un charter de la compagnie Britannia, devait transporter des supporteurs britanniques. Il a fini par atterrir sans problème à l’aéroport international de Porto. BIÈRE. Près de 2,5 millions de litres de bière ont été vendus pendant la seule journée de mardi, selon le brasseur portugais Central de Cervejas. « Un record », a-t-il précisé. Dès après le premier week-end de l’Euro (12 et 13 juin), il a fallu refaire les stocks. CLIC. Le site Internet de l’Euro 2004 de football (www.euro2004.com) a enregistré 130 millions de pages vues entre son lancement le 31 mars et le 14 juin, battant ainsi, après seulement trois jours de tournoi, le record du nombre de pages vues établi lors de tout l’Euro 2000 (128,8 millions). Au 14 juin, 12 millions de visiteurs s’étaient connectés sur le site. Le trafic le plus intense a été enregistré pendant le match Italie-Danemark avec 114 711 clics en une heure, qui ont généré 3 millions de pages vues. Selon l’UEFA, ces internautes sont originaires de 200 pays. Le site est proposé en neuf langues. VIERGE. Les touristes qui se pressent quotidiennement au sanctuaire de Fatima (120 km au nord de Lisbonne) ont cru à une apparition quand ils ont vu passer en trombe un bus bleu escorté par des voitures de police. Il s’agissait simplement de l’équipe de France venue passer une nuit dans cette cité de pèlerinage avant d’affronter les Croates à Leiria (25 km de Fatima). Ces derniers sont également allés faire leurs dévotions au sanctuaire marial. L’entraîneur Otto Baric s’est toutefois défendu d’en attendre un miracle face aux champions d’Europe : « Nos joueurs ne croient pas aux miracles, ils croient en eux-mêmes. » AUDIMAT. Quelque 23,54 millions de personnes en Allemagne étaient devant leur poste de télévision mardi pour regarder sur la chaîne publique ZDF leur équipe de football affronter les Néerlandais à Porto (1-1). Cela correspond à 67,9 % de parts de marché et représente la meilleure audience depuis la finale du Mondial 2002 opposant l’Allemagne au Brésil en 2002, qui avait été suivie par 26 millions de téléspectateurs en Allemagne. DISCOUNT. Les magasins à bas prix en Allemagne proposent des maillots officiels de la sélection nationale de football à des prix inférieurs de 80 % à ceux pratiqués dans les boutiques spécialisées. La chaîne Norma vend ainsi des maillots de la Mannschaft pour 12,99 euros, tandis qu’Aldi propose l’équipement complet, avec short et chaussettes, pour seulement 7,99 euros quand le prix moyen est de 48 euros. Les discounters, très développés en Allemagne, sont régulièrement accusés de casser les prix sur des produits d’appel. FANTÔME. L’arbitre français Gilles Veissière a été mardi, lors du match remporté (2-1) par la République tchèque sur la Lettonie, le premier officiel à ne pas sortir de cartons depuis le début du tournoi le 12 juin. Cela lui a valu les félicitations du quotidien sportif portugais O Jogo : « On a eu l’impression que Gilles Veissière n’était pas dans le stade municipal d’Aveiro, et c’est le plus beau compliment qu’on puisse lui faire. » VISION. Lors de sa conférence de presse d’après-match mercredi, le sélectionneur allemand de la Grèce Otto Rehhagel est entré dans une colère noire. « Vous avez sans doute remarqué que les filets sont noirs et non blancs ! C’est vraiment dommage. Parfois, vous ne voyez même pas que le ballon est entré car on ne voit pas les filets bouger. Il faut mettre des filets blancs ! » Ou des lunettes. TROU. Interrogé sur le « mythique » doublé inscrit par Lilian Thuram en demi-finale du Mondial 98 face à la Croatie que les Bleus retrouvaient hier à l’Euro, le capitaine de l’équipe de France, Marcel Desailly, s’est souvenu que son équipier « avait perdu connaissance pendant deux secondes ». « Après son second but, il s’est relevé au milieu des applaudissements et des félicitations de ses coéquipiers. Je l’observais, et il a alors eu un trou noir. Il ne savait plus où il en était. Et, rien que cela, c’était fantastique. »

L’équipe de France, qui a fait match nul face à la Croatie (2-2), hier soir à Leiria pour son 2e match (G-B) à l’Euro 2004 de football, n’est pas parvenue à se qualifier pour les quarts de finale comme elle l’espérait et devra ne pas perdre contre la Suisse, lundi à Coimbra, pour y accéder.
Les Bleus, qui espéraient aborder leur 3e match du 1er tour sans pression, sûrs de...