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Actualités - CHRONOLOGIE

Bkerké - Le ministre de l’Environnement reçu par Sfeir Boueiz : Le pouvoir use et les citoyens rêvent de changement

Le ministre de l’Environnement, Farès Boueiz, a estimé hier que le pays a besoin d’une « nouvelle personnalité », d’un « nouvel esprit » ainsi que d’un « nouveau projet, et d’une vision neuve et réformiste à tous les niveaux ». Une nouvelle personnalité qui ne réside pas exclusivement dans une seule personne, a-t-il précisé. M. Boueiz, qui a été reçu à Bkerké par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a indiqué que « la notion de candidature n’était pas valable au Liban », estimant que la bataille pour la présidentielle « échappe aux normes que l’on retrouve traditionnellement dans certains pays, notamment ceux où le régime présidentiel est en vigueur et ceux où l’on peut retrouver des structures partisanes bien établies ». « Au Liban, la Chambre choisit le président en tenant compte de plusieurs critères, notamment internationaux, régionaux et nationaux », estimant que le président doit être une personne à même de gérer cette multiplicité de facteurs. « Il se pourrait que le président désigné ne se soit pas porté candidat au préalable, et cela s’est déjà produit dans l’histoire du Liban, tout comme il se pourrait qu’il soit candidat de longue date. Au niveau du principe, aucun homme politique ne refuse d’assumer ses responsabilités s’il est appelé à se mettre au service de la nation, sauf s’il considère que les circonstances rendent son action impossible et vont à l’encontre de ses convictions et de sa personnalité », a indiqué l’ancien ministre des Affaires étrangères. « Il est nécessaire d’attendre encore un peu avant de se prononcer, pour que la perception générale des choses, actuellement trop nébuleuse, soit plus claire », a-t-il ajouté. Selon Farès Boueiz, Damas ne prendra pas officiellement position pour ou contre la reconduction ou la prorogation. « Tout le monde sait qu’il existe des calculs internationaux et régionaux qui sont malheureusement liés à cette échéance. Cela a toujours été le cas au Liban, à l’exception de l’élection de feu le président Sleimane Frangié. Le Liban est un petit pays traversé par des courants et des clivages extérieurs, régionaux et internationaux. S’il est impossible de passer outre tous ces facteurs, il n’en demeure pas moins que la “libanisation” de l’échéance et le respect des spécificités libanaises doivent être en tête des critères retenus pour la présidentielle », a-t-il souligné. Et d’ajouter, en déplorant les querelles entre les pôles du pouvoir : « Le pouvoir use, et les citoyens rêvent toujours de changement. » Le patriarche maronite a par ailleurs reçu le député Fouad es-Saad, le président de la municipalité de Raachine, Jarjoura Akiki, et le président des Amis du pape Jean-Paul II dans le monde, Charbel Saadé.

Le ministre de l’Environnement, Farès Boueiz, a estimé hier que le pays a besoin d’une « nouvelle personnalité », d’un « nouvel esprit » ainsi que d’un « nouveau projet, et d’une vision neuve et réformiste à tous les niveaux ». Une nouvelle personnalité qui ne réside pas exclusivement dans une seule personne, a-t-il précisé.
M. Boueiz, qui a été reçu à...