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Actualités - CHRONOLOGIE

Précisions du Baas : Kanso n’est pas le héraut attitré de Damas

La précision vient du Baas lui-même, section libanaise : son secrétaire général, Assem Kanso, n’est pas le héraut attitré de Damas. Les propos fracassants qu’il a tenus en week-end, en militant pour la reconduction comme en tançant pratiquement Hariri, ne traduisent donc pas un mot d’ordre des décideurs. C’est ce qui ressort du communiqué publié hier par la formation. Répondant à un journal qui voit dans les déclarations de Kanso une notification syrienne, le texte souligne que c’est là une façon de voir les choses qui est insultante pour l’intéressé comme pour la Syrie. Car, rappelle le Baas, outre ses responsabilités partisanes, Kanso est ministre et député. Il a pleinement le droit d’exprimer son propre point de vue sur toute question politique. Sans que cela exprime nécessairement la position syrienne. S’en prenant à un autre journal, le communiqué lui reproche un ton diffamatoire. En évoquant la guerre intestine, que le Baas a toujours voulu éteindre, en consentant à cet effet de lourds sacrifices. Le Baas conclut en affirmant que son guide n’a exposé, après tout, que des vues d’ordre général sur les problèmes de l’heure. Ce qui est quand même une évaluation un peu réductrice de déclarations en flèche qui ont fait l’effet, chez les professionnels, d’un mini-électrochoc. Car le ralliement d’un Kanso, par définition proche de la Syrie, à la reconduction, son hostilité quasi menaçante à l’encontre des contempteurs de Baabda, ne peuvent être tenus pour un développement négligeable. Surtout qu’en bon communicant, il a multiplié les initiatives médiatiques : déclarations après des rencontres avec des pôles ; conférence de presse à Baalbeck ; intervention télévisée ; confidences à un quotidien et, enfin (mais ce n’est peut-être pas fini), une longue interview à un hebdomadaire arabe.
La précision vient du Baas lui-même, section libanaise : son secrétaire général, Assem Kanso, n’est pas le héraut attitré de Damas. Les propos fracassants qu’il a tenus en week-end, en militant pour la reconduction comme en tançant pratiquement Hariri, ne traduisent donc pas un mot d’ordre des décideurs. C’est ce qui ressort du communiqué publié hier par la...