Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Karamé : Tripoli est soumise à une tutelle venant de Beyrouth

L’ancien Premier ministre, Omar Karamé, a affirmé que la ville de Tripoli est soumise à un véritable « blocus politique et administratif » qui explique le fait qu’elle soit défavorisée au niveau des « nominations administratives et des projets de développement ». Prenant la parole au cours d’un meeting organisé samedi soir en l’honneur des membres de sa machine électorale, M. Karamé a notamment évoqué les résultats de l’élection municipale à Tripoli. La liste parrainée par l’ancien Premier ministre avait perdu ces élections, seuls neuf de ses membres ayant été élus au conseil municipal, contre 15 pour la liste rivale soutenue par les députés Mohammed Safadi et Maurice Fadel, et les ministres Samir Jisr et Négib Mikati. « Ce qui importe, a notamment souligné M. Karamé, ce n’est pas le nombre de candidats élus (de chaque liste), mais plutôt les scores enregistrés dans les bureaux de vote. Les résultats ont montré que notre bloc tripolitain (le courant représenté par M. Karamé) est solidement ancré dans la réalité de Tripoli, de Kobbé, de Bab Tebbané, des souks et d’Abi Samra. » M. Karamé a affirmé sur ce plan que l’attitude de sa base électorale constitue « le prélude à la libération (de Tripoli) de la tutelle qui nous est imposée de l’extérieur, de Beyrouth ». « Ceux qui imposent cette tutelle n’ont rien fait pour nous aider, ne fût-ce que pour les problèmes élémentaires, a déclaré l’ancien Premier ministre. Qu’en est-il du quota de Tripoli dans les Administrations publiques ? Quels sont les projets qui ont été exécutés à Tripoli au cours des huit dernières années ? Qu’en est-il du projet de la foire (de Tripoli) ? Qu’en est-il du port et de la voie ferrée ? Tous ces projets qui font tourner l’économie de la ville ont été négligés. Même le conseil municipal (sortant) a été privé de moyens matériels. » En conclusion, M. Karamé a vivement dénoncé « le blocus politique et administratif imposé à Tripoli et qui a privé la ville de sa quote-part dans les nominations administratives et dans les projets de développement ». « Pourquoi sanctionne-t-on Tripoli de la sorte ? » s’est interrogé M. Karamé.
L’ancien Premier ministre, Omar Karamé, a affirmé que la ville de Tripoli est soumise à un véritable « blocus politique et administratif » qui explique le fait qu’elle soit défavorisée au niveau des « nominations administratives et des projets de développement ».
Prenant la parole au cours d’un meeting organisé samedi soir en l’honneur des membres de sa machine...