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Actualités - CHRONOLOGIE

Siniora : On a parlé davantage du Proche-Orient et de politique générale que du budget

Voici quelques extraits de la réponse du gouvernement, dont le ministre des Finances, Fouad Siniora, a donné lecture à la fin des débats : « Nous avons entendu au cours de ces trois derniers jours les députés s’exprimer davantage sur les questions régionales et les problèmes politiques généraux au Liban que sur le budget, qui est pourtant au centre des séances de la Chambre. » « Nous avons une haute estime pour le droit des députés à parler de ce qu’ils veulent, mais nous aurions souhaité que les observations critiques touchant aux finances publiques et à la politique économique comportent des alternatives et des propositions concrètes (...) nous permettant d’ouvrir une discussion sur ce qui peut être nouveau, efficace et adéquat, de parvenir à des solutions et d’agir pour les appliquer main dans la main. » « Le programme de réformes (adopté dans le cadre de Paris II) avait obtenu la confiance des États et des organismes qui s’étaient réunis à Paris en novembre 2002, lesquels l’avait jugé réalisable et portant en lui-même les fondements du succès. Ce programme qui, conformément au document présenté par le Liban, prévoyait d’atteindre l’équilibre budgétaire en 2007, était toutefois conditionné par l’engagement à s’élancer de manière immédiate et totale dans les réformes et mesures qui constituaient les bases mêmes du scénario retenu. « Hélas, l’unanimité qui s’était faite autour du projet de budget 2003 s’est aussitôt heurtée à des obstacles qui ont entravé notre action, tant au gouvernement qu’au Parlement, et cela en dépit des engagements que nous avions pris à l’égard de pays frères et amis et d’organismes internationaux au sujet de ces réformes. « Nous sommes d’accord avec beaucoup de députés qui ont déploré l’absence d’initiatives réformatrices radicales (...), mais il est injuste de prétendre que l’année 2003 n’a pas connu d’amélioration substantielle dans l’économie, les finances et la monnaie. « En l’absence d’unanimité politique autour des réformes nécessaires, il était clair pour nous que ce que nous pouvions accomplir de mieux dans le cadre du budget 2004 était de protéger les acquis récemment obtenus. Mais cela n’autorise pas à user de qualificatifs désespérés pour commenter ce budget qui, bien que ne comportant pas de réformes radicales, contient une série de points positifs. »
Voici quelques extraits de la réponse du gouvernement, dont le ministre des Finances, Fouad Siniora, a donné lecture à la fin des débats :
« Nous avons entendu au cours de ces trois derniers jours les députés s’exprimer davantage sur les questions régionales et les problèmes politiques généraux au Liban que sur le budget, qui est pourtant au centre des séances de la...