Baroud d’honneur place de l’Étoile pour un vote sans surprise Intervention musclée des forces de l’ordre pour disperser les manifestants Ouvriers, étudiants, une même répression

Une fois de plus, les autorités ont usé de la répression la plus musclée pour disperser les jeunes manifestants des courants de l’opposition, puis, quelques heures plus tard, le mouvement de contestation sociale organisé par la CGTL. La première manifestation, organisée place des Martyrs pour réclamer la libération des détenus libanais en Syrie, était censée aboutir à l’Escwa. C’est à peine si elle a pu démarrer. En effet, les lances à eau de la Défense civile et les matraques des « bérets verts » sont immédiatement entrées en action... Parti de Barbir, le second mouvement s’est arrêté, quant à lui, place Riad el-Solh, alors que sa destination finale aurait dû être le Parlement. De fait, la centrale syndicale cherchait à protester contre un budget « faisant fi du droit des travailleurs à un réajustement des salaires ». Mais là encore, même scénario : c’est au moyen des canons à eau et à coups de matraque que les Forces de sécurité intérieure ont dispersé les protestataires, parmi eux, les trois députés Farid el-Khazen, Nehmetallah Abi-Nasr et Abbas Hachem.