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Municipales Tammam Salam : Je soutiens « l’autre choix », que ce soit Assem Salam ou Fakhoury

L’archevêque maronite de Beyrouth a reçu hier Tammam Salam, accompagné de Mohammed Machnouk ; une visite destinée à réaffirmer les priorités de l’ancien député de la capitale, soucieux, comme il l’a dit, de préserver l’entente capable de servir au mieux la capitale du Liban. « Il y a une réalité qui s’impose d’elle-même, voilà pourquoi je soutiens que l’entente ne signifie pas nécessairement une liste unique, ou empêcher les autres de présenter leur candidature. Même lors des dernières municipales, au cours desquelles nous étions parvenus à un accord, nous n’avions jamais empêché quiconque de se présenter », a dit Tammam Salam. Appelant à un conseil municipal souverain et libre de prendre les décisions qu’il souhaite, l’ancien député a assuré qu’il appuie « l’autre choix : Assem Salam, Abdel-Hamid Fakhoury, une liste d’entente entre ces deux derniers ou toute partie capable de tenir un discours municipal loin des politiques et de leurs intérêts, destiné aux Beyrouthins et bâti sur la libre et indépendante décision ». Enfin, interrogé sur une possibilité d’accord avec Rafic Hariri, Tammam Salam a dit que cela ne dépendait que du Premier ministre, « qui a dicté unilatéralement les choses ». Quant à Abdel-Hamid Fakhoury, il a déclaré à l’agence al-Markaziya qu’il ne savait pas si oui ou non Assem Salam était en train de travailler sur une troisième liste, rappelant que ce dernier avait nié cela hier même. « Mais cela ne m’empêche pas de dire que Assem Salam est un grand ami, que je respecte et avec lequel je serai fier de coopérer au niveau municipal », a souligné Fakhoury. Sur un autre plan, le comité de coordination de Sodeco a tenu une réunion hier au siège du PNL, afin de commencer à concrétiser sur le terrain le protocole sur lequel se sont entendus le Rassemblement de Kornet Chehwane et le Courant patriotique libre. La réunion d’hier a été consacrée à Beyrouth, pour étudier les différentes alliances possibles afin de mener la bataille contre le pouvoir et de préserver la coexistence. Une autre réunion a eu lieu plus tard, consacrée à la ville de Jounieh. Ces réunions étaient prévues lundi, mais elles ont été reportées à hier à cause du décès de la tante du député Farès Souhaid. À Jounieh, des inconnues subsistent Les cartes sont toujours brouillées dans les élections municipales de Jounieh, même si, à ce stade, il est quasi certain que deux listes vont s’opposer, l’une appuyée par les députés Georges Frem et Mansour el-Bone, l’autre, formée d’« indépendants », soutenue par le député Farid el-Khazen. Celui-ci a d’ailleurs déclaré « soutenir une liste de personnes indépendantes, qui jouissent d’une reconnaissance politique et familiale diversifiée, dans l’objectif de refuser la situation actuelle ». Cette liste sera présidée par Juan Hobeiche. Pour ce qui est de l’autre liste, sa formation est loin d’être complétée. Les pourparlers se poursuivent entre M. Bone, qui fait partie du Rassemblement de Kornet Chehwane, et d’autres partis et courants de l’opposition, notamment le Courant patriotique libre (CPL, aouniste). M. Bone nous a affirmé que « la situation serait plus claire d’ici à la fin de la semaine ». Toutefois, selon le Dr Joseph Baroud, représentant des aounistes au Kesrouan, des différends opposeraient toujours M. Bone au CPL sur l’alliance avec M. Frem, auquel les aounistes reprochent ses prises de position hostiles à l’opposition lors des rafles du 7 août 2000, alors qu’il était ministre. « Nous voulons créer une liste d’opposition », soutient le Dr Baroud. « Si M. Bone ne change pas de cap, nous disposons d’autres options. » Rappelons que le CPL a conclu une alliance avec le Bloc national (BN) pour Jounieh et Jbeil, et qu’un accord de principe (pour l’ensemble du territoire) a été finalisé avec Kornet Chehwane il y a quelques jours.
L’archevêque maronite de Beyrouth a reçu hier Tammam Salam, accompagné de Mohammed Machnouk ; une visite destinée à réaffirmer les priorités de l’ancien député de la capitale, soucieux, comme il l’a dit, de préserver l’entente capable de servir au mieux la capitale du Liban.
« Il y a une réalité qui s’impose d’elle-même, voilà pourquoi je soutiens que...