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Détenus Naïm et Bakhos réclament la libération de Samir Geagea

Les propos tenus par le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, sur la « nature judiciaire » de l’affaire Samir Geagea, devant les étudiants de l’Université Notre-Dame de Louayzé (NDU), ont continué à susciter des réactions. L’ancien gouverneur de la Banque centrale, Edmond Naïm, a adressé hier une lettre ouverte à M. Joumblatt dans laquelle il a appelé le leader druze à convaincre les personnes de son entourage que « dix ans de souffrances dans une cellule individuelle suffisent à Samir Geagea ». S’adressant à M. Joumblatt « comme à un fils », M. Naïm a rappelé qu’il n’y avait quasiment aucune différence d’âge entre lui-même et feu Kamal Joumblatt. Rappelant les propos tenus par le chef du PSP à la NDU, Edmond Naïm a indiqué : « S’il est vrai que quelques Syriens ont assassiné le grand leader Kamal Joumblatt, comme vous l’avez affirmé, vous avez tourné la page. Si Walid Joumblatt a tourné la page concernant l’assassinat de son père, pourquoi ne le ferait-il pas pour ce qui est des jugements rendus à l’encontre de Samir Geagea ? » Il s’est ensuite demandé : « Quel aurait été l’avenir du Liban si les Forces libanaises n’avaient pas résisté » face à « l’agression palestinienne » contre le Liban, estimant que Kamal Joumblatt aurait pardonné à Geagea. De son côté, l’ancien député Auguste Bakhos a soutenu que « l’entente nationale exige l’amnistie de Samir Geagea », précisant qu’il revient à ceux parmi les députés qui se solidarisent avec Geagea de corriger l’erreur commise par l’ancienne Chambre, en présentant un proposition de loi pour amnistier le chef des FL incarcéré. Évoquant les principes du consensus national réalisé à Taëf, M. Bakhos a rappelé que les participants avaient plaidé en faveur d’une amnistie générale pour tous les anciens seigneurs de la guerre, sans exception. Il a ensuite dénoncé l’anticonstitutionnalité de la loi d’amnistie générale édictée le 26 août 1991, dans la mesure où elle va à l’encontre de l’article 7 de la Constitution, estimant que cette loi pouvait être frappée de nullité. M. Bakhos a également proposé l’élaboration d’une pétition pour la libération de Samir Geagea, qui serait signée par les candidats aux élections municipales et au prochain scrutin législatif. Il a enfin appelé le président de la République à amnistier Samir Geagea.
Les propos tenus par le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, sur la « nature judiciaire » de l’affaire Samir Geagea, devant les étudiants de l’Université Notre-Dame de Louayzé (NDU), ont continué à susciter des réactions.
L’ancien gouverneur de la Banque centrale, Edmond Naïm, a adressé hier une lettre ouverte à M. Joumblatt dans laquelle il...