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Berry : « Je n’ai rien compris au rapport de Siniora »
le 06 avril 2004 à 00h00
Pendant que Fouad Siniora donnait lecture de son rapport, Boutros Harb l’a interrompu à chaque fois qu’il évoquait « le climat politique ambiant », pour lui demander de s’expliquer. Et lorsque son exposé a pris fin, le président de la Chambre a annoncé haut et fort : « Personnellement, je n’ai rien compris. Et vous ? » « Non », s’est empressé de répondre Harb, qui souhaitait que le ministre explique ce qu’il entendait par climat politique.
Au moment de prendre la parole, Nabil de Freige n’a pas manqué, non sans une légère pointe d’ironie, de s’adresser aux « députés et aux journalistes qui sont restés dans l’hémicycle et qui résistent toujours ». Il faisait ainsi allusion aux nombreux sièges vides. L’hémicycle a en effet commencé à se vider vers 11h30, à partir du moment où les interventions ont débuté. Vers 13h, il n’y avait que 13 députés et quatre ministres. C’est dire le peu d’intérêt porté au débat budgétaire.
Pour Mohsen Dalloul, l’intérêt de l’hémicycle réside dans le fait qu’il peut servir de raccourci pour se rendre d’une aile du Parlement à une autre. Le plus sereinement du monde, le député est entré par une porte, a salué sur son passage les ministres, avant de sortir par la porte opposée pour se rendre au salon adjacent au bureau du président de la Chambre.
Pendant que Fouad Siniora donnait lecture de son rapport, Boutros Harb l’a interrompu à chaque fois qu’il évoquait « le climat politique ambiant », pour lui demander de s’expliquer. Et lorsque son exposé a pris fin, le président de la Chambre a annoncé haut et fort : « Personnellement, je n’ai rien compris. Et vous ? » « Non », s’est empressé de répondre Harb,...
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