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Actualités - CHRONOLOGIE

Cardahi cherche à donner de lui l’image du héros, affirme de Freige

Membre du bloc parlementaire Hariri, le député Nabil de Freige a imputé au ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, la responsabilité de la politisation du dossier de la téléphonie mobile, affirmant que celui-ci tente de donner de lui l’image d’un héros. Dans une interview donnée samedi à la LBC, il a rappelé que le secteur du réseau cellulaire est devenu propriété de l’État le 31 août 2002, et que M. Cardahi en assume la responsabilité depuis ce jour. Selon M. de Freige, « l’une des premières fautes commises par le ministre des Télécoms a coûté cher au Liban : il a insisté en effet pour que figure une clause dans la loi sur la privatisation du secteur du 1/1/2002, stipulant que le secteur tout entier reviendrait à l’État dès le 31 août 2002 ». Or, à cette date, il n’y avait encore eu aucune adjudication, alors que la loi contraignait l’État à prendre le réseau en charge. Et la question s’est posée de savoir qui le gérerait. « Le choix s’est fixé sur LibanCell et Cellis. Le ministre a ainsi renforcé la position des deux sociétés qui ont alors imposé leurs propres conditions », a déclaré le député, avant d’ajouter : « Résultat : c’est M. Cardahi qui a lui-même versé à ces compagnies la somme de 7,5 millions de dollars par mois. » Pour M. de Freige, le ministre des Télécoms ne devrait s’en prendre qu’à lui-même à cause de son insistance pour qu’un délai soit fixé à la restitution du secteur à l’État. Il a en outre rappelé qu’après l’échec de la première adjudication, le vice-président du Conseil, Issam Farès, avait été sollicité pour présider la commission ministérielle chargée de l’examen du dossier. M. de Freige a ajouté : « Le lendemain, M. Farès avait proclamé, dans une interview télévisée, son intention de déceler les causes de l’échec de l’adjudication et de déterminer les responsabilités dans l’évolution du secteur. Mais deux semaines plus tard, le dossier a été de nouveau confié au ministre des Télécoms », a relevé le député avant de conclure à ce sujet : « Je ne peux pas comprendre qu’on veuille se donner l’image d’un héros alors qu’on ne l’est pas. Le ministre n’est pas un héros. Il a échoué dans la première adjudication, puis il a réparé l’erreur lors de la deuxième adjudication (...). Qu’il n’aille donc pas imputer la responsabilité de l’échec à d’autres que lui, en se présentant comme un héros à l’approche des élections municipales, législatives et peut-être même la présidentielle. »
Membre du bloc parlementaire Hariri, le député Nabil de Freige a imputé au ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, la responsabilité de la politisation du dossier de la téléphonie mobile, affirmant que celui-ci tente de donner de lui l’image d’un héros.
Dans une interview donnée samedi à la LBC, il a rappelé que le secteur du réseau cellulaire est devenu...