Karamé : Le budget, un faire-part de la situation économique

L’ancien Premier ministre Omar Karamé a réaffirmé la nécessité de réduire la dette publique de manière à ce qu’elle ne dépasse pas 80 % du PNB. Selon lui, il est essentiel d’accompagner ce processus « d’une décision politique de mettre fin au vol, au gaspillage et au déficit budgétaire, tout en injectant de nouvelles liquidités dans l’économie et en créant des opportunités d’emploi ». Par ailleurs, M. Karamé a qualifié le budget actuel de véritable « faire-part de la situation économique ». Il a cité dans ce cadre les affaires du réseau cellulaire et de l’électricité, « deux secteurs dans lesquels l’État a perdu des milliards de dollars ». L’ancien chef du gouvernement s’est ensuite posé des questions sur le montants des fonds dépensés par le biais du Conseil du développement et de la reconstruction, avant d’affirmer que « le coût des prestations sociales et des charges fiscales au Liban est le plus élevé du monde ». Sur un autre plan, M. Karamé a mis en garde contre le choix de l’abstention à l’occasion des prochaines élections municipales. « En effet, a-t-il dit, les autorités représentatives, et l’Assemblée nationale en particulier, sont essentielles. »