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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Bulgarie - Le Premier ministre a entamé une visite officielle de deux jours À Sofia Hariri : « Je n’ai pas envie d’être à la tête du gouvernement au cours de la prochaine étape »

En moins de vingt-quatre heures, le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a affirmé à deux reprises qu’il aimerait ne pas être au pouvoir sous le nouveau régime. La première fois, il a tenu un discours nuancé en indiquant qu’il aimerait pouvoir s’engager dans la bataille des législatives, qui succédera à la présidentielle, alors qu’il est dans le camp de l’opposition. C’était au cours d’un dîner donné en l’honneur des membres de sa machine électorale, mardi soir. Le Premier ministre voulait de toute évidence faire passer un message politique. Un message qu’il a réitéré hier, à Sofia, où il a entamé une visite officielle de deux jours, en affirmant sans ambages : « Je n’ai pas envie d’être à la tête du gouvernement au cours de la prochaine étape, si je constate que la situation demeurera inchangée. » M. Hariri a répondu ainsi au journaliste qui lui demandait lors d’une conférence de presse à Sofia si le souhait d’être dans l’opposition, exprimé mardi soir, signifiait qu’il ne retournerait pas à la présidence du Conseil au cas où le mandat présidentiel serait prorogé. Le Premier ministre a tenu une conférence de presse conjointe avec son homologue bulgare, Siméon de Saxe-Cobourg Gotha, au terme de deux réunions de travail. « La question d’un renouvellement ou d’une prorogation du mandat présidentiel ne s’est pas posée jusqu’à présent. Lorsqu’elle le sera, je donnerai mon point de vue. Mais il est prématuré de s’exprimer là-dessus tant que personne n’a sérieusement proposé une rallonge de ce mandat », a déclaré M. Hariri. Et d’enchaîner : « Mais il ne fait pas l’ombre d’un doute que ce que j’ai essayé de dire, c’est que je n’ai pas envie d’être à la tête du gouvernement au cours de la prochaine étape. Si je constate que la situation est plutôt encourageante et permet une meilleure action dans le pays et que les nombreuses remarques que je formule sur l’action actuelle n’ont aucune raison d’être, il est évident que je serai alors au service de mon pays. Mais si la situation demeure telle qu’elle est actuellement, je n’ai aucune envie d’être de nouveau Premier ministre. C’est ça l’explication de ce que j’ai dit hier (mardi). » Le message est on ne peut plus clair. En réponse à une autre question au sujet des propos du président Bachar el-Assad sur la présidentielle au Liban, M. Hariri a indiqué que le chef d’État syrien « a confirmé qu’il appartient aux Libanais de choisir et d’élire leur président (...) conformément au mécanisme prévu dans la Constitution ». Pour le reste, ce sont des questions essentiellement économiques, en rapport avec les échanges bilatéraux, qui ont été soulevées par les deux Premiers ministres libanais et bulgare. Les deux hommes ont exprimé le souhait d’un développement des rapports économiques entre Beyrouth et Sofia. M. de Saxe-Cobourg Gotha a notamment fait part du souhait des compagnies bulgares d’investir dans le pays, notamment dans le domaine de la construction. Auparavant, MM. Hariri et de Saxe-Cobourg Gotha avaient tenu une réunion élargie au cours de laquelle des questions d’intérêt commun ont été passées en revue. Celle-ci a été suivie de la signature d’un accord portant sur l’échange de la main-d’œuvre. C’est le ministre de l’Économie, Marwan Hamadé, qui accompagne le chef du gouvernement et son homologue bulgare, qui ont signé le texte de l’accord, en présence de MM. Hariri et de Saxe-Cobourg Gotha.
En moins de vingt-quatre heures, le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a affirmé à deux reprises qu’il aimerait ne pas être au pouvoir sous le nouveau régime. La première fois, il a tenu un discours nuancé en indiquant qu’il aimerait pouvoir s’engager dans la bataille des législatives, qui succédera à la présidentielle, alors qu’il est dans le camp de l’opposition....