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Actualités - CHRONOLOGIE

Conseil des ministres - Le cellulaire et le plan du CDR au menu aujourd’hui Les expropriations pour la construction d’écoles à Beyrouth seront-elles traitées au cas par cas ?

Le flou restera ambiant jusqu’au dernier moment : le Conseil des ministres qui se tiendra aujourd’hui sera-t-il calme, « normal », aussi bien au niveau de l’ambiance qui y prévalera que des résultats qui en découleront, ou bien marquera-t-il d’une empreinte au fer rouge la scène locale dans son ensemble ? Quoi qu’il en soit, les deux sujets qui se tailleront en toute vraisemblance la part du lion de la séance d’aujourd’hui seront le rapport du ministre des Télécommunications sur l’adjudication du cellulaire, ainsi que le rapport du Conseil de développement et de reconstruction (CDR) sur son plan triennal (2004, 2005 et 2006), comportant notamment les expropriations visant à la construction d’écoles à Beyrouth – un sujet particulièrement explosif entre les deux pôles de l’Exécutif, d’autant que les positions de l’un et de l’autre sur la question n’ont pas bougé d’un iota selon « une source ministérielle bien informée » rapportée par l’agence al-Markaziya. Laquelle source rapporte la multiplication non seulement des appels au calme de la part des « faiseurs de bien » syriens, mais aussi celle des concertations entre les collaborateurs d’Émile Lahoud et ceux de Rafic Hariri. Le but de tout cela : trouver une solution à ce conflit sur les expropriations, « un dossier que le Conseil des ministres ne peut plus décemment reporter pour la quatrième fois ». Sans compter qu’il s’agira également de trouver une solution pour un conflit d’un autre genre, diplomatique celui-là, et qui porte sur la gestion du deuxième opérateur de téléphonie mobile. Et que se disputent la française Orange et la koweïtienne MTC, sachant que tout dépend du choix de l’allemande Detecon, qui a gagné l’adjudication pour les deux sociétés et qui n’a pas encore décidé si c’est Cellis qu’elle veut gérer ou bien LibanCell. La source ministérielle en question estime que malgré le climat tendu et conflictuel qui a régné au cours des derniers jours, la séance d’aujourd’hui ne débordera pas de son cours normal, même si elle sera amenée, prévient-il, à connaître des débats particulièrement animés. Cette source évoque également un entretien de cinq heures mardi dernier entre le Premier ministre Rafic Hariri et le chef des services de renseignements syriens au Liban, Rustom Ghazalé. Un tête-à-tête qui s’inscrit dans le cadre des efforts sans cesse soutenus de Damas afin de préserver la scène libanaise d’éventuels séismes politiques, à l’heure où les priorités vont à la région et aux pressions qu’elle subit – à commencer par la Syrie. Ainsi, une proposition aurait été faite il y a quelque 36 heures visant à « diviser » le plan sur les expropriations en plusieurs étapes, pour que l’accord se fasse sur celles qui bénéficient de l’assentiment des deux pôles de l’Exécutif. Quant aux expropriations qui fâchent l’un ou l’autre des deux camps, elles seront soumises à un examen plus approfondi, qui prendrait en compte leur coût, leur localisation géographique, etc. En gros : chaque projet d’expropriation et de construction d’école sera traité au cas par cas. Une proposition qui, jusqu’à hier soir, n’a été ni approuvée ni rejetée.
Le flou restera ambiant jusqu’au dernier moment : le Conseil des ministres qui se tiendra aujourd’hui sera-t-il calme, « normal », aussi bien au niveau de l’ambiance qui y prévalera que des résultats qui en découleront, ou bien marquera-t-il d’une empreinte au fer rouge la scène locale dans son ensemble ?
Quoi qu’il en soit, les deux sujets qui se tailleront en toute...