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Le Premier ministre plaide pour « l’équilibre et l’égalité » à Beyrouth

Le Premier ministre Rafic Hariri a indiqué hier qu’il œuvrait pour un conseil municipal à Beyrouth « au sein duquel le plus grand nombre de forces politiques sera représenté », estimant que l’essentiel était l’existence d’« un équilibre » et d’« une égalité » au sein de cette instance. M. Hariri a été reçu hier par l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, en présence notamment de Mgr Joseph Merhej. Les deux hommes ont « évoqué la situation régionale et les querelles en cours », selon le Premier ministre. « Mgr Matar a mis l’accent sur la nécessité de calmer le jeu sur la scène locale », a-t-il indiqué. M. Hariri a précisé que l’entretien avait porté entre autres sur les prochaines élections municipales. « Nous avons discuté de cette affaire durant cinq minutes, à la fin de la réunion. Mgr Matar m’a posé une question concernant la municipalité de Beyrouth, et j’ai réitéré ma position : nous voulons qu’il y ait, à Beyrouth, un conseil municipal où le plus grand nombre de forces politiques sera représenté. L’essentiel, c’est qu’il y ait un équilibre et une égalité au sein du conseil, c’est-à-dire que le nombre de chrétiens soit égal au nombre de musulmans. Le reste est affaire de détails », a-t-il affirmé. Concernant les reproches qui lui sont adressés sur une « monopolisation de la décision à Beyrouth », M. Hariri a indiqué : « Toute la question est justement d’intégrer au conseil les différentes parties actives dans la capitale. Comment m’accuser, à partir de là, de vouloir monopoliser la décision à Beyrouth ? À ma connaissance, le conseil municipal n’est pas limité au Courant du futur. Ce courant y est représenté, tout comme le plus grand nombre de forces politiques présentes. » « Certains estiment que l’attachement à la formule de 1998 revient à fermer la porte au dialogue avec les autres parties », a noté un journaliste au Premier ministre. Réponse de M. Hariri : « Ces propos sont incorrects. Au contraire, nous sommes ouverts au dialogue. La coïncidence, c’est que le conseil municipal dans sa forme actuelle représente le plus grand nombre de parties présentent sur la scène. Si l’une de ces parties veut désigner un autre représentant, personne ne l’en empêchera. » Et de préciser que les courants politiques disposeront « sans aucun doute » d’une liberté totale pour choisir leurs représentants. Interrogé enfin sur une alliance éventuelle avec les courants de l’opposition à Beyrouth, le Premier ministre a répondu : « De toute manière, le conseil municipal actuel comprend, aussi, des représentants des forces de l’opposition. Certains des membres sont loyalistes et d’autres opposants. »
Le Premier ministre Rafic Hariri a indiqué hier qu’il œuvrait pour un conseil municipal à Beyrouth « au sein duquel le plus grand nombre de forces politiques sera représenté », estimant que l’essentiel était l’existence d’« un équilibre » et d’« une égalité » au sein de cette instance.
M. Hariri a été reçu hier par l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr...