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Actualités - CHRONOLOGIE

Six cents enquêteurs sont toujours mobilisés en France L’affaire AZF reste au point mort depuis sa révélation

Six cents personnes sont toujours mobilisées autour de l’enquête sur le chantage exercé sur l’État par les mystérieux membres du groupe terroriste AZF, alors que la SNCF, visée par les menaces d’attentat, a augmenté ses inspections quotidiennes. Toutefois, l’enquête est restée au point mort depuis que la presse en a révélé l’existence, mercredi dernier. « Nous travaillons, toujours et encore, mais il est vrai que le contact est rompu avec le groupe AZF et seuls nous parviennent des appels anonymes de dénonciation sans fondement jusqu’alors », a indiqué hier une source proche du dossier. Les spécialistes de la Division nationale antiterroriste (DNAT) et de l’Office central pour la répression du grand banditisme (OCRB) relevant de la direction centrale de la Police judiciaire « sont sur le pont », dans la mesure où, par la force des choses, le contenu de ces appels « doit systématiquement être vérifié », ajoute-t-on de même source. Ces appels « sont fort regrettables, mais on ne peut prendre le risque, en les négligeant, de passer à côté de quelque chose », conclut-on sur ce point. Par ailleurs, le PDG de la SNCF a affirmé que les « tournées quotidiennes » d’inspection des voies ferrées « seront augmentées de 50 à 100 % » et que la vigilance des personnels (de la SNCF) était maintenue. Les menaces d’AZF avaient amené, mercredi, la SNCF à mobiliser 10 000 agents en plus des équipes habituelles pour inspecter à pied les 32 500 km de voies ferrées de son réseau. Aucun engin, semblable ou non à celui trouvé par la police le 21 février sur les indications des maîtres chanteurs, à Folles (Haute-Vienne), n’a été découvert lors de ces inspections. C’est une lettre, reçue à la présidence de la République et au ministère de l’Intérieur le 14 décembre qui annonçait l’existence du groupe AZF. Celui-ci y dénonçait pêle-mêle une « économie dévoyée » ou des « politiciens davantage occupés d’eux-mêmes que de l’État », avant que d’exiger, au fil de cinq autres courriers aux mêmes destinataires, « 4 millions de dollars et 1 million d’euros » sous peine de faire sauter des voies ferrées et « deux lieux symboliques ». Hier, mais « sans trop y croire », la police attendait encore des nouvelles d’AZF, resté muet depuis le mardi 2 mars, jour où une tentative de remise de rançon a échoué et veille de la divulgation de l’affaire dans la presse.
Six cents personnes sont toujours mobilisées autour de l’enquête sur le chantage exercé sur l’État par les mystérieux membres du groupe terroriste AZF, alors que la SNCF, visée par les menaces d’attentat, a augmenté ses inspections quotidiennes. Toutefois, l’enquête est restée au point mort depuis que la presse en a révélé l’existence, mercredi dernier.
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