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Actualités - CHRONOLOGIE

Opposition - C’est le début du processus de réforme globale, affirme le front Le FNR déterminé à aller de l’avant pour obtenir le retrait de la confiance au gouvernement

Le Front national pour la réforme (FNR, opposition parlementaire) s’est déclaré hier déterminé à aller de l’avant pour parvenir au retrait de la confiance parlementaire au gouvernement, estimant que ce retrait constituerait « le début du processus de réforme globale » dans le pays. Le FNR a tenu hier une réunion au domicile de l’ancien Premier ministre Omar Karamé. Outre ce dernier, assistaient à la réunion les cinq autres membres du front : Hussein Husseini, Sélim Hoss, Nayla Moawad, Boutros Harb et l’ancien député Albert Mansour. « La tenue de la séance parlementaire consacrée à l’interpellation du gouvernement et au contrôle de sa politique sur la téléphonie mobile constitue en soi un acte de renouveau de la vie démocratique », estime un communiqué du FNR publié au terme des discussions. Pour le front, « la dérobade du gouvernement face à l’opposition parlementaire et sa recherche du défaut de quorum, en collaboration avec les blocs parlementaires qui le soutiennent, illustrent clairement son incapacité à affronter l’opinion publique et démontrent ses irrégularités. » « En adoptant cette attitude, le gouvernement a torpillé le principe de débat démocratique et porté atteinte au droit des citoyens à connaître la vérité. Il a fait cela après avoir vainement tenté de détourner l’objet réel de la discussion en réduisant celle-ci à une question de chiffres qui n’ont rien à voir avec le fond du problème, à savoir la mauvaise gestion de fonds publics, la défense des intérêts des opérateurs et la violation des lois qui interdisent la participation de ministres et de députés à tout contrat conclu par l’État », poursuit le communiqué. Le FNR s’en prend en outre personnellement au chef du gouvernement, Rafic Hariri, accusé de s’être refusé au débat à la Chambre pour mieux se déchaîner contre ses opposants hors de l’hémicycle, en leur absence, et « s’introniser au nom de Dieu comme le représentant » de Beyrouth. En tout état de cause, le front estime que le défaut de quorum « ne met pas un terme à l’interpellation et à la question de confiance ». Au contraire, il considère que la poursuite de ces objectifs est un « devoir » et appelle pour cela le président de la Chambre à fixer une nouvelle séance. « La demande de retrait de la confiance au gouvernement est le début du processus de réforme globale dans le pays », ajoute le communiqué, qui conclut en réclamant un retour à l’ancien statut interne du Parlement, les nouvelles règles ayant « causé des problèmes et conduit au bloquage de la procédure parlementaire ».
Le Front national pour la réforme (FNR, opposition parlementaire) s’est déclaré hier déterminé à aller de l’avant pour parvenir au retrait de la confiance parlementaire au gouvernement, estimant que ce retrait constituerait « le début du processus de réforme globale » dans le pays.
Le FNR a tenu hier une réunion au domicile de l’ancien Premier ministre Omar Karamé....