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Actualités - CHRONOLOGIE

Communautés - Les préparatifs de la phase II du congrès patriarcal Séminaire de trois jours sur l’émigration maronite à Bkerké

La présence des maronites dans les pays d’émigration, dont la hiérarchie de l’Église a pris une conscience aiguë à l’occasion de la première session du congrès patriarcal maronite, en juin dernier, fera l’objet d’un séminaire spécial, du 4 au 6 mars, à Bkerké, a annoncé le président de la commission information du synode, le père Salim Daccache. Le séminaire, qui regroupera les évêques de tous les diocèses maronites au Liban et dans le monde, fera une lecture collective du document synodal qui pose la problématique de cette importante diaspora, en prévision de la deuxième phase du congrès patriarcal maronite, qui s’ouvre le 17 octobre prochain. On sait en effet que le poids démographique des maronites répandus dans les pays d’émigration (États-Unis, Canada, Brésil, Argentine, Europe, Australie) est désormais bien plus important que celui des maronites au Liban. La pastorale de l’émigration touche également à l’identité de l’Église maronite et de ses rapports avec la terre du Liban. À l’exception de la séance d’ouverture, jeudi avant-midi, qui sera marquée par une allocution du patriarche maronite, le séminaire se tiendra à huis clos. Un communiqué final sera publié samedi. Dans son allocution, le patriarche posera les cadres généraux du séminaire. Suivront des assemblées portant sur l’identité maronite, le travail pastoral et apostolique, les structures et une stratégie générale d’unité et de présence. Les rôles du syriaque et de l’arabe Sous le thème de l’identité maronite, le séminaire examinera les particularités de l’Église maronite, le rôle de la liturgie syriaque antiochienne, l’ouverture de l’Église et son incarnation dans des cultures particulières, le lien à développer entre l’Église maronite et les jeunes générations de l’émigration, enfin les rôles respectifs du syriaque et de l’arabe. La pastorale des maronites de l’émigration posera, elle, les questions des vocations sacerdotales locales et de la formation des missionnaires, du rôle des ordres monastiques et de leur service aux diocèses de l’émigration, du rôle de la paroisse, des laïcs, de la famille et des jeunes, ainsi que des mouvements apostoliques. En rapport aussi avec cette pastorale, se pose, comme d’ailleurs dans l’Église maronite tout entière, la question de la catéchèse pour adultes. En ce qui concerne les structures, les évêques réunis conviendront probablement d’une rencontre annuelle ou bisannuelle des évêques de l’émigration, pour un échange d’expérience, ainsi que la coordination, dans chaque pays d’émigration, avec les autres évêques locaux des Églises patriarcales orientales. Sur le plan stratégique enfin, les évêques réfléchiront aux moyens de renforcer l’unité de l’Église maronite, avec ce que cela suppose comme centralisation de son autorité, en vue de son rayonnement spirituel. Notons que les intellectuels, les paroisses, les universités et les mouvements d’Église qui le souhaitent sont toujours invités à contribuer par leurs réflexions à l’élaboration des documents finaux du synode maronite, sur la base du guide du synode publié à l’automne.
La présence des maronites dans les pays d’émigration, dont la hiérarchie de l’Église a pris une conscience aiguë à l’occasion de la première session du congrès patriarcal maronite, en juin dernier, fera l’objet d’un séminaire spécial, du 4 au 6 mars, à Bkerké, a annoncé le président de la commission information du synode, le père Salim Daccache.
Le séminaire,...