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Actualités - CHRONOLOGIE

Le chef du PSP s’est engagé à réclamer un référendum sur la présence syrienne Souhaid et Naïm approuvent la proposition de Joumblatt

Le député Farès Souhaid et l’ancien gouverneur de la Banque centrale Edmond Naïm ont approuvé hier la proposition formulée lundi soir par le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), le député Walid Joumblatt, d’un référendum sur la présence syrienne au Liban. M. Joumblatt, qui se trouve à Londres, a affirmé dans une interview à la BBC qui sera diffusée lundi prochain dans le cadre du programme Hard Talk, qu’il était « prêt à réclamer l’organisation d’un référendum sur la présence syrienne ». Dans le cadre du débat sur la légalité et la légitimité de la présence syrienne au Liban, l’animateur de l’émission, Tim Sebastian, a demandé au chef du PSP de lui expliquer les propos qu’il avait tenus en août 2001, lorsqu’il avait appuyé les revendications du patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, en faveur du retrait syrien du Liban. M. Joumblatt a répondu : « Je n’ai pas suivi le patriarche Sfeir lorsqu’il a réclamé le retrait des forces syriennes. J’ai affirmé qu’il n’était pas normal que les Syriens interfèrent à tous les niveaux dans la vie libanaise. » « Pourquoi ne pas organiser un référendum sur la question ? » s’est-il demandé. « Voulez-vous que cela se produise ? » a demandé le journaliste au chef du PSP. « Pourquoi pas ? » a répondu ce dernier. « Allez-vous réclamer cela au Parlement ? » a demandé M. Sebastian. « Pourquoi pas ? » a répété M. Joumblatt. « Vous engagez-vous, à partir de cette émission, à appeler, dès votre retour à Beyrouth, à l’organisation d’un référendum sur cette question ? » a insisté le journaliste britannique. « D’accord, je suis prêt à le faire. J’aime les défis, et je suis toujours prêt à les relever », a lancé Walid Joumblatt. Des conditions Dans un communiqué publié hier, le député Farès Souhaid a appuyé l’initiative de M. Joumblatt, « à condition que le référendum soit réalisé sous surveillance internationale ». De son côté, Me Edmond Naïm a estimé qu’il fallait que le référendum soit réalisé dans les plus brefs délais, mais séparément, au sein de chaque communauté, chrétienne et musulmane. « Si les deux groupes sont en faveur du maintien des forces syriennes au Liban, celles-ci resteront. S’il y a un désaccord, et qu’un des deux groupes se prononce en faveur de la présence syrienne, il se rattachera à la Syrie. Le second groupe restera indépendant et appliquera la Constitution libanaise », a-t-il affirmé. « L’armée syrienne est entrée en territoire libanais en réponse à la volonté du président Hafez el-Assad. Aucun accord entre les deux États n’a été signé dans ce sens conformément à la Constitution », a-t-il ajouté.
Le député Farès Souhaid et l’ancien gouverneur de la Banque centrale Edmond Naïm ont approuvé hier la proposition formulée lundi soir par le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), le député Walid Joumblatt, d’un référendum sur la présence syrienne au Liban.
M. Joumblatt, qui se trouve à Londres, a affirmé dans une interview à la BBC qui sera diffusée lundi...