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Lahoud clôture sa visite au Brésil

RIO DE JANEIRO, de notre envoyée spéciale Hoda CHÉDID Le président de la République, le général Émile Lahoud, et la délégation officielle quitteront Rio de Janeiro cette après-midi en direction de Beyrouth, où ils arriveront demain mardi. Durant le dernier jour de leur visite à Rio de Janeiro, le chef de l’État et la délégation qui l’accompagne ont assisté à un office, célébré en l’église Notre-Dame du Liban par l’archevêque maronite, Mgr Youssef Mahfouz, à l’occasion de la Saint-Maron. Étaient présents, outre les membres de la délégation libanaise, des responsables des clergés orthodoxe et catholique, ainsi qu’une foule de Brésiliens d’origine libanaise. Dans son homélie, Mgr Mahfouz a évoqué la précarité de la situation régionale et internationale, rendant hommage aux efforts du président Lahoud visant à « permettre au Liban de rester un espace de richesse, un phare et un exemple à suivre pour ses fils ». Il a ensuite longuement évoqué la situation de l’émigration, estimant que le Liban « ne peut vivre qu’à l’aide de ses deux poumons : le Liban résident et le Liban de l’émigration, c’est-à-dire deux Liban en un seul ». Mgr Mahfouz a enfin repris la célèbre formule du pape Jean-Paul II : « Le Liban est un message de liberté et de coexistence entre les deux religions musulmane et chrétienne. Un message que chaque émigré, quelle que soit sa religion, garde dans son cœur. » Le président Lahoud, son épouse, Mme Andrée Lahoud, le vice-Premier ministre Issam Farès et les ministres ont ensuite été reçus dans la salle des cérémonies de l’église, où ils ont rencontré les émigrés libanais. Le chef de l’État a ensuite pris la parole sous les applaudissements, affirmant que « le Liban ne peut exister sans ses deux composantes chrétienne et musulmane, mais aussi sans les Libanais résidents et émigrés ». Il a enfin appelé les émigrés à ne pas oublier le Liban et à faire preuve d’unité. « L’unité des résidents et des émigrés est le fondement de la force du Liban. Ne laissez pas la politique vous diviser », a-t-il ajouté. Il convient par ailleurs de signaler que le ministre d’État Karam Karam a estimé que la délégation officielle aurait dû regrouper d’autres responsables. « Nous manquons à nos devoirs vis-à-vis des Libanais du Brésil. Cette visite aurait dû avoir lieu il y a longtemps. (...) Si une grande délégation regroupant aussi d’autres responsables était venue, le voyage aurait été plus fructueux », a-t-il indiqué. Des propos auxquels a fait écho le ministre Abdallah Farhat. Municipales Oghassépian : Préserver les spécificités de Beyrouth Le député de Beyrouth Jean Oghassépian a estimé qu’il était « nécessaire de préserver les spécificités de Beyrouth et de tenir compte du pluralisme qui existe dans la capitale aux niveaux familial, partisan et spirituel, en optant pour la liste consensuelle ». « Cette liste se caractérise par sa compétence, ses capacités et sa productivité pour préserver les principes d’équilibre, de convivialité et d’unité nationale dans la capitale. De plus, cette liste n’a pas été imposée, comme le prétendent certains. La décision revient, en définitive, aux habitants de Beyrouth », a-t-il précisé. Il a enfin plaidé en faveur de l’élargissement des prérogatives du conseil municipal, estimant toutefois que cette question ne devait pas prendre l’aspect d’une lutte confessionnelle. Massoud Achkar plaide pour l’unité de l’opposition M. Massoud Achkar, ancien compagnon du président martyr Béchir Gemayel, a plaidé en faveur de l’unité de l’opposition en vue des élections municipales, estimant qu’il s’agit là du « seul moyen de changer l’état de fait hégémonique que l’ensemble du peuple libanais rejette ». M. Achkar s’exprimait samedi soir, au cours d’un dîner organisé au Kesrouan par des jeunes d’Achrafieh, en présence des moukhtars d’Achrafieh, de Rmeïl, de Saïfi et de Médawar. Il a appelé les électeurs à voter massivement à l’occasion des municipales, estimant qu’il s’agit d’une échéance démocratique dont il faut profiter. M. Achkar a ensuite invité l’électorat féminin à se mobiliser et à prendre part activement à la vie politique et de développement, à travers sa participation à l’échéance électorale. Il a par ailleurs plaidé en faveur de « la préservation, sans aucun changement, des prérogatives » du mohafez de Beyrouth, qui constituent « un cran de sécurité pour la capitale ». M. Achkar s’en est enfin pris au gouvernement « qui, avec ses scandales et les critiques dont il fait l’objet de l’intérieur même du cabinet, ne représente pas toutes les fractions du peuple libanais ». « Et pour cause, jusqu’à présent, il n’a pas réalisé la réconciliation nationale véritable », a-t-il ajouté en plaidant en faveur d’« un gouvernement d’union nationale capable d’engager un dialogue réel, lequel réduira le fossé entre l’État et le peuple, et pourra élaborer une loi électorale équitable et représentative ».
RIO DE JANEIRO, de notre envoyée spéciale Hoda CHÉDID

Le président de la République, le général Émile Lahoud, et la délégation officielle quitteront Rio de Janeiro cette après-midi en direction de Beyrouth, où ils arriveront demain mardi.
Durant le dernier jour de leur visite à Rio de Janeiro, le chef de l’État et la délégation qui l’accompagne ont assisté à...