Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix 2003, a indiqué hier qu’elle ne voterait pas aux élections législatives du 20 février en Iran en raison de l’invalidation massive de candidatures réformistes.« Je ne voterai pas moi-même car je ne connais pas ceux qui ont été qualifiés. Je ne suis pas prête à voter pour quelqu’un que je ne connais pas », a déclaré l’avocate militante des droits de l’homme. Le prix Nobel de la paix a estimé lundi que la liberté des Iraniens avait été bafouée avec l’élimination de nombreux candidats réformateurs pour les législatives du 20 février et affirmé « ne pas comprendre » que Mohammed Khatami accepte une telle situation. « Je suis profondément désolée de tout ce qui s’est passé. La première des libertés pour chaque personne est de choisir ses représentants, en pleine liberté, et cette liberté a été bafouée », a déclaré Mme Ebadi. Mme Ebadi, qui refuse de se considérer comme une « représentante » politique, ou un « modèle », n’a toutefois pas donné de consignes, appelant à « l’intelligence politique » des Iraniens.
Le prix Nobel de la paix s’est interrogée sur l’attitude du président Khatami, tout en soulignant qu’elle ne le pensait pas « coupable » dans cette affaire.
Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix 2003, a indiqué hier qu’elle ne voterait pas aux élections législatives du 20 février en Iran en raison de l’invalidation massive de candidatures réformistes.« Je ne voterai pas moi-même car je ne connais pas ceux qui ont été qualifiés. Je ne suis pas prête à voter pour quelqu’un que je ne connais pas », a déclaré l’avocate militante des droits de l’homme. Le prix Nobel de la paix a estimé lundi que la liberté des Iraniens avait été bafouée avec l’élimination de nombreux candidats réformateurs pour les législatives du 20 février et affirmé « ne pas comprendre » que Mohammed Khatami accepte une telle situation. « Je suis profondément désolée de tout ce qui s’est passé. La première des libertés pour chaque personne est de choisir ses représentants, en...