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Actualités - CHRONOLOGIE

Lahoud : C’est une reconnaissance par Israël de la légitimité de la Résistance libanaise

Pendant que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, confirmait que l’échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah se ferait bien jeudi, l’ambassadeur des États-Unis, Vincent Battle, appelait le gouvernement à cesser d’appuyer le Hezbollah. Hier, le chef de l’État, Émile Lahoud, a opposé une fin de non-recevoir à ces appels, estimant que l’accord sur l’échange était un désaveu des thèses israéliennes et américaines. « L’aboutissement des négociations obtenu par l’intermédiaire d’un État ami est une reconnaissance par Israël de la légitimité de la Résistance libanaise et prouve que le Hezbollah n’est pas une organisation terroriste », a-t-il affirmé. « C’est une grande victoire pour le Liban, pour la Résistance, pour le peuple palestinien et pour tous les Arabes », a déclaré le n° 1 de l’État, estimant que cette réussite s’inscrit dans la continuité de la libération de l’an 2000. « Je n’ai aucun doute que ce qui reste à faire – la libération des fermes de Chebaa –, se fera bientôt ». Félicitant, comme le Premier ministre, Rafic Hariri, le Hezbollah, Émile Lahoud a rendu un hommage appuyé à la Résistance, estimant qu’elle est « un exemple de solidité, d’endurance, de confiance en soi »... Le président de la Chambre, Nabih Berry, a estimé, lui, qu’il s’agissait là d’une « victoire pour le Liban, la Syrie et l’Iran, lesquels constituent l’axe de la résistance ». Le Premier ministre a, de son côté, exprimé sa satisfaction et son soulagement. « Cet accord permet de tourner une page noire dans l’histoire des souffrances de ces détenus et de leurs familles », a affirmé M. Hariri, avant de féliciter la Résistance libanaise à l’instar de M. Sélim Hoss pour cet « exploit national et arabe ». Il a également remercié les parties qui ont permis d’aboutir à cette solution, notamment « la Syrie sœur, qui s’est toujours tenue aux côtés du Liban », et l’Allemagne. Le vice-président du Conseil Issam Farès a, lui aussi, félicité les détenus et leurs familles, en rendant hommage aux efforts déployés par l’Allemagne dans sa médiation et à la « sagesse du Hezbollah et son secrétaire général, sayyed Hassan Nasrallah ». Le ministre de la Culture Ghazi Aridi, qui a été reçu hier par sayyed Nasrallah, a estimé que « ces négociations sont une autre forme de lutte politique contre l’occupation israélienne ».
Pendant que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, confirmait que l’échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah se ferait bien jeudi, l’ambassadeur des États-Unis, Vincent Battle, appelait le gouvernement à cesser d’appuyer le Hezbollah.
Hier, le chef de l’État, Émile Lahoud, a opposé une fin de non-recevoir à ces appels, estimant que...