ÉCHOS DU MONDE

OMC : réunion au Kenya pour tenter de relancer les négociations Des responsables américains, européens et africains du commerce doivent se rencontrer demain, pour deux jours, au Kenya pour tenter de relancer les négociations au niveau de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a-t-on appris lundi de source officielle kényane. « Dix-huit ministres africains du Commerce, le commissaire européen du Commerce Pascal Lamy, le représentant américain au Commerce Bob Zoellick et le directeur général de l’OMC Supachai Panitchpakdi se rencontreront à Mombasa (sud du Kenya) à partir de demain pour des discussions informelles afin de tenter de relancer les négociations de Cancun (Mexique) qui ont échoué », a déclaré un responsable kényan de l’OMC, Elijah Manyara. Les négociations de l’OMC sont bloquées depuis l’échec de la conférence ministérielle de Cancun en septembre. Eurotunnel : le consortium propriétaire d’Eurostar UK étudie son projet d’aide Le consortium London and Continental Railways (LCR), propriétaire de la branche britannique de l’opérateur ferroviaire Eurostar, étudie les moyens de venir en aide à la société franco-britannique Eurotunnel lourdement endettée, a indiqué hier le Wall Street Journal Europe. LCR, qui compte parmi ses actionnaires la SNCF, le groupe américain de BTP Bechtel et la banque suisse UBS, réfléchit à un accord avec Eurotunnel qui soit avantageux pour les deux parties, précise une source interrogée par le WSJ. Cet accord éventuel, qui pourrait prendre des semaines, ne se traduirait pas cependant par une injection de 1,33 milliard d’euros, comme l’avait affirmé dimanche la presse britannique. Six pays européens défendent le respect « sans discrimination » du pacte de stabilité Six chefs de gouvernement européens (Portugal, Espagne, Pologne, Italie, Estonie et Pays-Bas) appellent à l’application des règles du pacte de stabilité budgétaire « sans discrimination » dans une lettre commune, dont des extraits ont été publiés hier par l’agence de presse Lusa. « Le pacte de stabilité et de croissance est un élément essentiel de la gouvernance économique de notre union économique et monétaire et une condition nécessaire pour la croissance économique soutenue que nous souhaitons tous », écrivent les auteurs de la lettre adressée à la présidence irlandaise de l’UE. « Ses règles doivent être appliquées de manière conséquente et sur une base non discriminatoire », poursuivent-ils. Les règles du pacte de stabilité de la zone euro limitent à 3 % du PIB les déficits publics.