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Actualités - CHRONOLOGIE

Droits de l’homme Solida : Les détenus en Syrie, un « tabou officiel »

L’association franco-libanaise pour la défense des droits de l’homme Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement) a estimé hier que « les responsables libanais n’admettent vraiment pas que le dossier des détenus libanais en Syrie soit ouvert en place publique ». « Ces derniers temps, au nom de ce tabou officiel, une organisation de défense des droits de l’homme, Solide, et un journaliste, Pierre Atallah, ont été gravement attaqués pour leurs prises de position sur la question », a indiqué Solida dans un communiqué. « Le 5 février 2004, le ministre libanais Karim Pakradouni, par le truchement du parti Kataëb dont il est le chef, accusait Solide de n’avoir “aucun sens patriotique” et d’être “téléguidée de l’extérieur”, et ce suite à un communiqué de l’association qui demandait que la lumière soit faite sur le sort réservé aux Libanais extradés en Syrie. Le ministre a menacé d’ouvrir “les dossiers concernant Solide”, faisant état de prétendus “liens avec des officines obscures” », a poursuivi le communiqué. « Pire, le juge d’instruction militaire Samih el-Hage a lancé une instruction par contumace contre le journaliste Pierre Atallah, en exil en France, pour avoir publié sur Internet un article sur les détenus libanais en Syrie », a ajouté Solida. « Par cette attitude, les responsables libanais bafouent une nouvelle fois la liberté d’expression. Par cette attitude, ils prouvent encore leur volonté d’étouffer la question des détenus libanais en Syrie en particulier, et la question des disparus en général. Ils osent affirmer qu’aucun Libanais n’est détenu en Syrie, alors même que les autorités syriennes disent le contraire (...) », a estimé l’association. Et de conclure : « Il n’y a décidément rien à attendre des autorités libanaises, qui répondent à des problèmes humanitaires en attaquant ceux qui osent en parler. Une fois de plus, elles nous confortent dans l’idée que seules des interventions (ou médiations) internationales auprès de la Syrie peuvent encore sauver des vies humaines. »
L’association franco-libanaise pour la défense des droits de l’homme Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement) a estimé hier que « les responsables libanais n’admettent vraiment pas que le dossier des détenus libanais en Syrie soit ouvert en place publique ».
« Ces derniers temps, au nom de ce tabou officiel, une organisation de défense des droits de...