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Actualités - CHRONOLOGIE

La présidentielle, une affaire libanaise, affirme Damas

Le ministre syrien de l’Information, Ahmed el-Hassan, a indiqué samedi que l’échéance présidentielle « est une affaire purement libanaise », bien que Damas s’estime « concernée par la situation locale quant à ses répercussions sur le plan sécuritaire ». Répondant aux questions de la radio La Voix du Liban, le responsable a démenti toute relation entre les récentes visites de responsables libanais dans la capitale syrienne et l’élection présidentielle, affirmant que les entretiens qui s’étaient déroulés à cette occasion portaient sur le renforcement des relations entre les deux pays. Il a en outre précisé que les responsables ainsi que le peuple syriens « apprécient au plus haut point le patriarche maronite », Mgr Nasrallah Boutros Sfeir, indiquant que certaines personnalités tentent en ce moment de rapprocher les points de vue entre les deux parties. À la question de savoir si le dossier des Libanais portés disparus dans les geôles syriennes a été complètement clos, il a répondu : « Nous espérons qu’il le sera bientôt et nous œuvrons en ce sens. » Il a toutefois noté qu’il existe toujours une possibilité de « revoir » certains points restés en suspens, une tâche qui incombe aux responsables des deux pays, a-t-il précisé. Abordant la question de l’échéance présidentielle, le ministre syrien a indiqué que « ce sont les Libanais eux-mêmes qui décident de leur sort. La Syrie n’a rien à voir avec cette question, bien qu’elle soit concernée par ce qui se passe au Liban, autant que par la situation en Irak », a-t-il dit. À la question de savoir si la présidentielle libanaise allait être évoquée dans les négociations entre la Syrie et les États-Unis comme le prétendent certains, il a souligné que ces affirmations sont d’autant plus exagérées que les avis sont très partagés entre les deux États sur ce qui se passe dans la région. « C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certains (observateurs) essayent d’avancer l’idée qu’il existe un compromis entre la Syrie et l’Administration américaine à ce sujet. » Évoquant enfin les relations entre Damas et le patriarcat maronite, le ministre les a qualifiées de « très positives », estimant ne pas savoir si une invitation a été adressée au patriarche pour se rendre en Syrie, qui est « son second pays ». Hier, c’était au tour du ministre libanais de l’Information de commenter les relations entre le prélat maronite et la Syrie. Interrogé par la LBCI, M. Samaha a déclaré qu’elles étaient « sur la bonne voie », soulignant qu’il est encore « prématuré » de donner de plus amples détails sur cette question, qui pourrait prendre plus de temps que prévu pour mûrir.
Le ministre syrien de l’Information, Ahmed el-Hassan, a indiqué samedi que l’échéance présidentielle « est une affaire purement libanaise », bien que Damas s’estime « concernée par la situation locale quant à ses répercussions sur le plan sécuritaire ». Répondant aux questions de la radio La Voix du Liban, le responsable a démenti toute relation entre les récentes...