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Affaire al-Madina - Ibrahim Abou Ayache et Rana Koleilat restent en prison Début de l’enquête sur la falsification de documents de la BDL

Ibrahim Abou Ayache, directeur de la banque al-Madina, et Rana Koleilat, son bras droit, restent en prison. C’est ce qu’a décidé M. Khalil Rahal, procureur général financier, qui les accuse d’infractions graves au code de la monnaie et du crédit, de falsification de swifts (opérations bancaires entre une banque locale et des établissements de crédit à l’étranger), budgets fictifs et détournement de comptes bancaires. Les violations qui leur sont reprochées figurent aux articles 152, 157, 201 et 202 du code de la monnaie et du crédit, ainsi qu’aux articles afférents du code pénal. Sont accusés de complicité dans ces affaires Joumana Abdel Baki, Ayman Daher, Waël Abou Chacra, Daoud Sobh, Youssef Hachi et Kazem Bahlawan. Les personnes accusées ont été déférées devant le premier juge d’instruction du Mont-Liban, Joseph Azzi. Par ailleurs, l’avocate générale près la Cour de cassation, Rabiha Ammache-Kaddoura, a entamé son interrogatoire préliminaire dans l’affaire de la falsification de deux documents émanant de la Banque centrale, qui ont assuré d’importants fonds à la banque al-Madina. À cet effet, elle a interrogé hier Joumana Élias, secrétaire de M. Ibrahim Abou Ayache, ainsi que le mari de la tante maternelle de Rana Koleilat. Jeudi, Mme Kaddoura recueillera la déposition de Mlle Koleilat et d’Ibrahim Abou Ayache. Une confrontation générale des accusés aura lieu le 26 janvier.
Ibrahim Abou Ayache, directeur de la banque al-Madina, et Rana Koleilat, son bras droit, restent en prison. C’est ce qu’a décidé M. Khalil Rahal, procureur général financier, qui les accuse d’infractions graves au code de la monnaie et du crédit, de falsification de swifts (opérations bancaires entre une banque locale et des établissements de crédit à l’étranger), budgets...