Les exportateurs allemands s’inquiètent de l’euro fort La Fédération des exportateurs allemands s’est inquiétée hier de l’impact de l’euro fort sur les ventes à l’étranger, en particulier aux États-Unis où elles sont en fort recul. Au cours des onze premiers mois de l’année 2003, les exportations vers les États-Unis affichent une baisse de 10,1 % et pour le seul mois de novembre un repli de 14,1 % en glissement annuel, selon de récentes données de l’Office national des statistiques. Ce repli est toutefois encore compensé par la bonne tenue des exportations allemandes vers les partenaires de la zone euro, en progression de 3 % sur un an au cours des dix premiers mois de 2003. Les exportations sont actuellement le seul véritable moteur de la timide reprise économique qui se dessine en Allemagne, la consommation des ménages et les investissements étant au point mort. Fiscalité de l’épargne : l’UE rejette les demandes de la Suisse Les ministres des Finances de l’UE ont appelé hier à Bruxelles la Suisse à signer rapidement l’accord sur la taxation des revenus de l’épargne sans faire de liens avec d’autres négociations en cours comme elle l’exige. L’accord a été trouvé avec les Suisses depuis plusieurs mois mais ceux-ci exigent avant de le ratifier de conclure d’autres négociations avec l’UE. Les Suisses demandent principalement à être exemptés de coopération dans la lutte contre la fraude fiscale, ce que refuse catégoriquement l’UE. La directive sur la fiscalité de l’épargne instaure un échange d’informations entre États sur les revenus de l’épargne des non-résidents afin que ceux-ci soient taxés dans leur pays d’origine. Affaire Parmalat : 7 banques visées par une enquête du parquet du Milan Sept banques et certains de leurs salariés sont inscrits au registre des personnes et sociétés sous enquête du parquet de Milan, dans le cadre du scandale financier Parmalat, selon l’agence de presse italienne Ansa et plusieurs quotidiens italiens d’hier. Il s’agit des banques italiennes Banca Popolare di Lodi et Nextra (filiale de gestion de patrimoine d’Intesa, premier groupe bancaire italien) et des banques internationales Morgan Stanley, Bank of America, Citigroup, Deutsche Bank et UBS. Le motif d’ouverture de l’enquête est celui de complicité en agiotage. Toutes ces banques ont fait l’objet de perquisitions ou d’une demande de documents de la part des magistrats.